Roadtrip de Seattle à San Francisco - Jour 19 - Napa Valley et arrivée à l’aéroport de San Francisco (19/19)
Et voilà ?
Ça y est, c’est samedi, dernier jour de notre (formidable) roadtrip. Damn. C’est passé vite.
Dernier article aussi. Et ben 19 hein, j’y croyais pas du tout !
Comme on n’a pas d’autre choix que de rentrer à Tampa en reprenant l’avion au départ de San Francisco, on décide de faire escale dans la Napa Valley avant de rentrer. Seulement, c’est pas la porte à côté. Entre 5 et 6h de route au programme. Et oui, c’est grand les Etats-Unis. On croit toujours que c’est pas loin, mais c’est loin.
On se met donc en route le matin, et on ne commence à rentrer dans la région des vignes qu’à partir de 13h, à commencer par Alexander Valley.
On poursuit la route, puis on emprunte ce qu’on appelle le Silverado Trail. C’est une route de campagne bucolique, bordée de chênes et de vignes, située au milieu des vignobles de Napa Valley, allant de Calistoga à Napa.
Du coup ben on en a croisé un sacré paquet ! de vignes !
Ça doit être bien le kif de visiter cet endroit à vélo.
La région est magnifique et les paysages rappellent drôlement la Toscane !! C’est fou.
On s’arrête en route pour prendre quelques photos. Il fait une chaleur à crever en Californie dis donc ! Pas le même genre de chaleur qu’à Tampa cependant. Sec et chaud. Chaud ++
Le raisin n’est pas encore mûr.
La route est vraiment jolie, on circule vraiment au travers des vignobles, le ciel est bleu, c’est magnifique.
Vers 14h, on atteint le joli petit village de St Helena, en plein cœur de la Napa Valley. On décide de s’y arrêter, histoire de se dégourdir un peu les jambes.
St Helena est mignonne comme tout, avec beaucoup de domaines viticoles, des restaurants, une grande rue principale avec de jolies maisons et de jolies boutiques. C’est « chic ».
On se promène, on va voir les vignobles, il fait chaud, mais il fait chaud !!!! je dégouline ++.
On se balade dans les rues, c’est fort sympathique. On finit par s’arrêter pour une petite boisson en terrasse.
Une heure plus tard, on se remet en route. Franchement elle est vraiment sympa cette route, qui sillonne à travers les vignobles.
Tiens, voici Mumm Napa, je crois que c’est un vignoble célèbre. En tous cas, la propriété a l’air dingue, avec une vue magnifique.
Non on ne l'a pas très bien vue, à peine rentrées, déjà ressorties, lol, merci Laura ;))
Bon évidemment, normalement, THE activité à faire quand on sillonne la Napa Valley, c’est la dégustation de vins. Et ce ne sont pas les établissements vinicoles qui manquent ! Mais entre le Covid, le fait que nous n’avions pas réservé, que nous avions peu de temps et qu’en plus on conduisait, on n’a malheureusement pas fait de dégustation. Ce sera pour la prochaine fois !! On reviendra.
On s’arrête de nouveau, ici et là. Histoire de respirer et de prendre quelques photos.
On finit finalement par rejoindre la ville de Napa. Il est déjà bientôt 17h. Pfiou. La journée a été longue, même si on n’a pas fait grand-chose... La conduite et la chaleur, ça épuise !!
On fait un petit tour dans la ville, et on (enfin Laura) se met en cherche d’un restaurant. L’idée est de diner assez tôt, pour ne pas arriver à San Francisco trop tard.
La ville est située sur les rives de la Napa River. Sympathique.
On tourne un peu dans les rues de Napa, et une heure plus tard, on rejoint le Napa Valley Bistro. Ça a peut-être pas l’air comme ça, mais c’était dé-li-cieux !!!
Encore un excellent restaurant déniché par Laura.
Bon, ben voilà hein. Quand c’est la fin, c’est la fin. Il est temps de rentrer.
Accompagnées par un soleil couchant, on met les voiles vers l’aéroport de San Francisco. Et oui, pas le temps de s’arrêter pour visiter San Francisco, ce sera pour un prochain trip ! On a quand même eu un aperçu du magnifique Bay Bridge.
Après avoir passé la nuit à l’aéroport de San Francisco, on reprend l’avion pour Tampa le dimanche.
Cela met fin à un maaaaaaaaaaagnifique roadtrip de près de 3 semaines. C’était vraiment tip top et on y retournera . Où exactement ? Je ne sais pas encore, affaire à suivre !!!
La bise !
Roadtrip de Seattle à San Francisco - Jour 18 - Redwoods National Park, la suite (18/19)
Hello,
C’est bientôt la fin.
Aujourd’hui, retour à Redwoods National Park, pour un aperçu de la partie située plus au sud, Prairie Creek Redwoods State Park.
A 10h30, nous voilà au point de départ du trail qu’on envisage de faire aujourd’hui.
Un « petit » trail, une vingtaine de kilomètres à tout casser, autrement dit, une journée tranquille.
L’idée, c’est d’emprunter le James Irvine trail, de rejoindre Fern Canyon, de redescendre le long de la Gold Bluffs Beach, et de récupérer le Miners Ridge trail pour revenir à notre point de départ.
Gros programme.
Et ben, c’est parti !!
On attaque tout d’abord par une magnifique forêt de séquoias pour rejoindre Fern Canyon.
Les arbres sont toujours aussi majestueux, grands ou gros. C’est paisible et on ne croise pratiquement personne.
On se dirige vers le canyon, et plus on s’approche du canyon, plus la végétation commence à changer. On retrouve nos fougères, tout est vert. Et oui.
Deux heures plus tard, nous y voilà. On franchit tout d’abord une petite rivière, puis on poursuit notre route. On nous avait promis un truc incroyable, pour l’instant c’est pas dingue.
Quelques petits obstacles à franchir, puis on poursuit notre route. On croise plusieurs personnes, qui ne semblent pas bien savoir où elles vont.
Un peu plus loin, après avoir franchi quelques troncs supplémentaires nous permettant de ne pas finir les pieds trempés, nous voilà dans ledit canyon. Fern Canyon, alias le canyon de la fougère.
Ah oui d’accord. Concept intéressant.
Les parois du canyon sont complètement envahies par une végétation très luxuriante. De la fougère partout quoi.
L’endroit est plutôt fréquenté par les visiteurs (damn, ça oui, on a croisé du monde, étant donné qu’un petit parking constitue le point de départ d’une petite balade pour ceux qui ne veulent pas marcher pendant 2 heures en forêt avant), ainsi que de la faune locale (grenouilles, serpents, salamandres…). Moi personnellement, je n’ai rien croisé de ce style, mais j’ai trouvé l’endroit charmant et assez étonnant. Bien qu’un peu casse-gueule
Les fougères ont totalement recouvert les murs du canyon, qui suintent d’eau, il y a une petite rivière qui le traverse, et pas mal de bois morts un peu partout.
Pour traverser le canyon et la rivière, des planches de bois ont été installées à certains endroits pour éviter de marcher dans l’eau, mais parfois ce sont des branches voire carrément des troncs d’arbres qui font office de pontons pour traverser.
Il faut donc escalader le bois, se faufiler entre les branches et faire attention à ne pas glisser. Laura, game on !!
Sinon, et comme c’est l’heure de la minute culturelle, Steven Spielberg est venu filmer des scènes ici, pour son Jurassic Park 2. Voilà. Ben c’est tout. C’était plutôt la seconde culturelle. Connaissant Jurassic Park, et après avoir vu le canyon, j’me dis que c’est pas déconnant !
Après avoir profité de l’endroit, on poursuit notre route et on finit par déboucher sur la plage. Golf Bluffs Beach. Une belle plage sauvage qui borde la forêt de Redwoods et qui n’a pas l’air très fréquentée… En tous cas, on ne manque pas de place !!
La plage doit son nom à l'or trouvé ici dans les années 1850. La déception des mineurs de l'époque fût grande quand ils se sont aperçus que l'or serait très difficile à extraire.
Il est déjà 14h, on se trouve un petit spot pour notre déjeuner, à l’abri du vent. Une heure et demie plus tard, après une courte sieste bien méritée, on se remet en route.
Le moins que l’on puisse dire c’est que le début du trail que l’on doit rattraper est très très très mal indiqué !!
On finit par traverser les hautes fougères (pleines de trucs qui piquent !! et qui me font des trous dans les guiboles) pour retrouver la route.
Une route pleine de poussière !!!! C’est fou d’ailleurs, car la piste est tellement recouverte de poussière que l’on dirait que la forêt est recouverte de cendres du fait du passage des voitures…
On n’a pas croisé foule et heureusement, car on aurait fini recouvertes de poudre blanche.
Après avoir marché sur cette route pendant une bonne vingtaine de minutes sans savoir si on était dans la bonne direction, ou alors pas du tout… on se retrouve finalement devant le panneau annonçant le trail suivant, le Miner’s bridge trail, qui nous ramènera à notre point de départ.
Bon ben c’est reparti !
On retrouve nos séquoias. Et nos Redwoods.
En fait, en y réfléchissant, ce que je trouve assez incroyable avec ce parc, c’est que la lumière et les rayons du soleil ont un peu de mal à percer à travers ces arbres immenses, et pourtant la végétation est très luxuriante et incroyablement verte.
Fou, non ?
Si.
Bref. Deux heures plus tard, nous voilà de retour à notre point de départ !
Pfiou, quel trail !
Comme il n’est que 18h, qu’il fait un temps absolument magnifique et qu’on a encore un peu de temps devant nous, on décide d’emprunter la Bald Hills Road, une jolie route scénique qui débouche sur le point de vue nommé Redwood Creek Overlook, duquel nous avons une vue superbe jusqu’à l’Océan Pacifique.
On reste là un moment, et on finit par se poser sur la pelouse pour une petite « sieste ». Quelle journée. On a bien profité du soleil et de la vue sur la mer, avant de rebrousser chemin et de retourner à Arcata.
Roadtrip de Seattle à San Francisco - Jour 17 - Nous voilà en Californie, à l’attaque de Redwoods National Park (17/19)
Hello :)
Au programme de ces 2 jours, la splendeur de Redwoods National & State Park.
Alors, national ou state park ? Les deux mon capitaine !
Et oui, en gros, le parc national englobe 3 State Parks sur plus de 550 km2 et regroupe près de 45% de tous les Redwoods de la Californie (espèce de séquoia parmi les plus grands au monde, dépassant régulièrement les 100 mètres de hauteur, j’peux vous dire, c’est haut !) qui ont échappé à la déforestation au début du 20ème siècle.
La principale activité à faire dans ces parcs, j’vous le donne en mille, c’est la marche en forêt !
Des arbres, des arbres, des arbres !!!
Du vert, du vert, du vert. Le retour. Des arbres immenses et des forêts sublimes.
Bon, il faut quand même préciser que même s’il reste des arbres (ouf), il est estimé que la forêt de séquoias couvrait autrefois le littoral de la Californie sur une superficie d’environ 810 000 hectares, et qu’aujourd’hui, il n’en reste que 34 000 hectares, soit 4% de la forêt originelle. Alors oui, il en reste encore des tas, mais ça devait être hallucinant avant ! C’est triste un peu quand même. Enfin bon.
Le parc s’étale sur une centaine de kilomètres environ du nord au sud, le long de la côte du Pacifique, avec
- Jedediah Smith Redwoods State Park au nord, situé à la frontière avec l’Oregon (jour 1)
- Del Norte Coast Redwoods State Park au centre (jour 1)
- Prairie Creek Redwoods State Park, au sud (jour 2)
En ce jeudi matin, on prend tout d’abord la direction de Jedediah Smith Redwoods State Park.
Ce parc est donc le premier (ou le dernier – ça dépend d’où on se place) d’une longue chaîne de parcs protégeant les séquoias qui s’étendent le long de la côte Nord de la Californie.
À quelques kilomètres de l'océan, le parc est densément boisé avec d'énoooooooormes arbres anciens. Il abrite 7% de tous les vieux séquoias du monde.
Le parc a été nommé ainsi en mémoire de Jedediah Strong Smith, qui, dans les années 1820, est devenu le premier homme blanc à explorer l'intérieur du Nord de la Californie.
L’idée en venant de Crescent City, c’est d’emprunter la Howland Hill Road, une route principalement constituée de terre, construite en 1850, et longue de 10 miles, qui serpente à travers une forêt de vieux Redwoods, dont certains sont parmi les plus impressionnants de la région.
Malheureusement, la route est fermée en partie du côté ouest, on doit donc faire le tour par l’Est, ce qui nous rajoute quelques kilomètres, mais bon, c’est pas comme si on avait le choix...
On rentre dans le parc donc du côté du Hiouchi Visitor Center, puis on emprunte ladite route. C’est en effet une route en terre.
On a eu un peu peur pour la voiture, mais la route était finalement dans un très bon état. So no soucaï !
L’objectif est d’aller faire le petit trail appelé « Stout Grove Loop », une petite boucle de 1,5 km… pour commencer tranquille .
On emprunte donc la route et tout de suite on est dans l’ambiance !
Les arbres sont gi-gan-tes-ques !!!!
Il est encore tôt et il n’y a pas beaucoup de monde. Et ça tombe très très bien, car il n’y a pas beaucoup de place pour se garer. Même carrément pas grand-chose. On trouve facilement, même s’il y a déjà quelques voitures.
Le trail est assez court. C’est histoire de se mettre dans l’ambiance. On fait le tour en environ 30 minutes.
Stout Grove Loop met en lumière Stout Memorial Grove, la forêt la plus spectaculaire des Redwoods, au bord de la Smith River. Le soleil passe à travers les arbres, c’est magnifique.
On dit souvent que l’atmosphère est particulière au milieu de ces arbres gigantesques qui ont des centaines, parfois des milliers d’années. Mais c’est vrai. C’est fou.
Alors pour votre culture personnelle (ça fait longtemps), le « Redwood » (« bois rouge ») doit son nom à la couleur de son écorce rouge foncé. C’est l’arbre le plus haut du monde.
Certains spécimens sont plus hauts qu’un immeuble de 30 étages (vous visualisez ??) et une poignée dépasse même les 110 mètres.
Son tronc peut atteindre 7 mètres de diamètre… avec une moyenne de 4 à 6. Il peut vivre plus de 1000 ans (un des séquoias coupés avait plus de 2200 ans !), mais la moyenne est plutôt autour de 500 à 700 ans.
Ça m’épate, ça m’épate, ça m’épate.
Le Redwood fait partie des plus vieux arbres de la planète (l’espèce est apparue il y a 160 millions d’années, à l’âge des dinosaures).
Il ne pousse que dans certaines régions des Etats-Unis, là où il fait chaud et un peu humide à cause de la brume, et jamais trop froid, j’ai nommé la Californie.
Bref, intéressant concept ! Voilà, vous savez tout du Redwood. Ou presque. Fascinant, non ?
Après cette petite mise en jambe, on reprend la voiture et la route en terre, direction le « Boy scout trail », un « petit » trail d’une dizaine de kilomètres.
Vers 11h, on attaque
On s’arrête évidemment toutes les 5 minutes pour prendre des photos.
Les arbres sont tellement gros. Et grands !! Gé-ants !
Non mais regarde-moi le diamètre de celui-ci !! Et celui-là !!!
Énorme !
Ah non mais celui-ci, regarde !!!!
Ouais enfin il est gros, mais t’as vu son copain à côté ?
Bref. Une merveille.
Les 3 mots les plus utilisés durant nos 2 jours dans le parc national de Redwoods sont « oooh big tree »
En mêmes temps vous verriez la taille des mastodontes …
Difficile de reproduire sur la photo !!
Trop large, trop haut, trop gros, ça rentre pas.
Il n’y a qu’à voir les photos nous, toutes petites à côté de ces géants pour avoir une idée de la taille de ces engins !!! Crazy.
Bon alors, Boy Scout Trail est une magnifique randonnée qui traverse plusieurs environnements de Redwoods.
On passe d'une vallée remplie de vieux séquoias à une montagne qui compte des spécimens plus petits, pour ensuite arriver à une forêt mixte parsemée d'énormes Redwoods.
Construit dans les années 1930, ce sentier est le seul qui mène dans le cœur sauvage du parc.
On prend à un moment un petit détour pour voir de plus près Boy Scout Tree, un arbre énorme haut de 91 mètres.
On est toutes seules, il y a un petit rayon de soleil juste comme il faut, on se fait un kif. Un kif +++
Le silence au milieu de nos amis les arbres.
Majestueux.
Après avoir profité un moment de cette formidable ambiance, on décide qu’il s’agit d’un excellent spot déjeuner.
A 13h30 on attaque le désormais classique « tartines d’avocat - tomates - baby carrots - chips - framboises (trop bonnes) - Kinder Bueno » (moi perso je m’en lasse pas !!!)
On est malheureusement rejointes entre temps par d’autres touristes.
Damn. Fin de la tranquillité.
On se remet alors en route, histoire de finir le trail tout de même. Au bout du Trail, on atteint Fern Falls, une jolie petite cascade. Petite petite ceci dit. Pas la meilleure cascade du séjour !!
Mais le spectacle le plus impressionnant de ce trail restera la forêt traversée, avec ses majestueux séquoias.
Ah oui tiens alors aussi, pour votre information, parce que moi perso, ça m’a ennuyée un moment, quand j’ai cherché dans mon dictionnaire, comment on disait Redwoods en français, j’ai trouvé « séquoia ». Ah. Mais alors pourquoi partout on me précise que je peux voir des Redwoods ET des séquoias ! C’est pas clair cette histoire.
Alors en fait, si, il y a une raison, il existe en effet 2 sortes d’arbres, en gros pour faire simple, les grands, et les gros ! Les Redwoods sont les grands sequoias, à l’écorce rouge sombre, tandis que les séquoias géants sont les gros, volumineux, à l’écorce plus brune. Bon alors ça c’est bien en théorie, en pratique je n’vous cache pas que j’ai jamais trop su si je parlais à un Redwood ou à un Sequoia !!
Maintenant que le mystère est résolu, je suis sûre que vous vous sentez mieux. Ah moi, je me sens mieux, j’ai enfin percé le mystère !!
On se remet en route.
Le reste de la journée est consacrée à l’exploration en voiture d’une autre partie du parc.
On prend la direction de Del Norte Coast Redwoods State Park.
À Del Norte Coast Redwoods State Park, les immenses séquoias partent à la rencontre de l'océan Pacifique.
Situé juste au Sud de Jedediah Smith Redwoods State Park, le parc protège une grande zone de forêts ainsi que 13 kilomètres de côte. La route US101 qui parcourt l'Ouest du parc offre, du coup, de ma-gni-fi-ques points de vue sur l'océan et la côte.
Voyez plutôt.
Sublime.
On commence par se diriger vers Crescent Beach Overlook pour avoir un point de vue magnifique sur le littoral. Une petite route de 4 km mène à ce point de vue, qui apparemment permet parfois l'observation de baleines et de cerfs, en plus des vues magnifiques sur la côte.
Mais bon rien vu !!
Ce n’est pas bonne période, on est déjà trop au sud et les baleines ont déjà commencé leur migration vers le nord.
Puis un peu plus tard voilà Klamath.
On a pris un peu de hauteur, et encore une fois on est seules avec une sublime vue. Rencontre entre Klamath River et l’océan. Ma-gni-fi-que.
On se fait une petite sieste sur un banc au soleil et on profite de la vue à 180 degrés !!
On se dirige ensuite vers Klamath Tour thru tree, une attraction touristique que l’on retrouve dans la région : passer en voiture dans le tronc d'un arbre. Ridicule. Bon y a personne, OK allez on y va, on pourra dire qu’on l’a fait.
Et me voilà en train d’essayer de passer à travers l’arbre. Bon ben ça passe hein, je confirme !
Enfin, c’est fou quand même.
Ahlala. Bon, tout ça c’est bien, mais il est déjà 18h !
Damn, mais où passe donc le temps ?? Ben tu vois tout ce que tu as déjà fait depuis ce matin ? Ah oui, hmm, bon. Le temps ne ralentira jamais, laisse tomber.
On poursuit notre journée en effectuant la Coastal Drive Loop.
Les américains aiment bien visiter les parcs en gardant leurs fesses au frais dans la voiture. C’est une façon de voyager comme une autre. Du coup, il y a toujours dans les parcs des endroits qu’il est prévu de visiter en voiture.
Ça nous repose un peu, tout en nous permettant de continuer à voir du paysage. Sympa.
Sinon, rien à voir mais je ne sais pas pourquoi, depuis le début de la journée, je suis persuadée qu’on va rencontrer un ours. Je l’ai lu dans ma boule de cristal en me levant ce matin. Je ne peux pas l’expliquer, je suis convaincue que je vais voir un ours avant la fin de la journée. Et personne ne pourra me faire changer d’avis. C’est en boucle dans ma tête, et c’est ennuyeux car il n’y a pas vraiment de raison de croiser un ours d’ici. D’ailleurs, même Laura qui est totalement obsédée par les ours d’habitude n’y croit pas. Qu’est-ce que vous voulez, j’ai des intuitions étranges.
La Coastal Drive est une route scénique de 9 miles de long, situé au Sud du parc, décrivant une boucle qui serpente le long du Pacifique.
Les points de vue situés le long de cette route permettent parfois d'apercevoir des baleines et des phoques. Bon toujours rien à l’horizon !! Mais c’est beau quand même.
On finit le tour.
Je veux aller voir le point de vue appelé le High Bluff Overlook.
Pour ce faire, il nous faut reprendre une route que l’on a déjà prise et on a déjà bien conduit aujourd’hui !!
Bon on rentre ?
Hmmm, non ? On va voir ? Moi, j’aime bien finir ce que je commence, alors allons-y !
Quelle ex-cel-len-te idée !!!
Et là, devant nous, quelques mètres plus loin sur cette route déserte, qu’aperçois-je ?
Non.
C’est pas vrai.
Si ?
Laura ?? Un ours ??
Je rêve.
Confirmé par son zoom, un ours au beau milieu de la route !! Encore ? Oui, encore !
Crazy.
Ohlala, il n’y a absolument personne sur la route, à part nous et un ours.
Un ours ?
Ah non, deux
Il est là avec son petit. Trop mignon.
Bon, ben voilà, on les a observés un moment, jusqu’à ce qu’ils traversent la route devant nous. Oui, Caroline, encore. Juste devant nous. Et personne d’autre n’a assisté au spectacle. Je suis fas-cinée, je ne sais pas pourquoi. Bref.
On finit la route, mais le point de vue qu’on voulait voir n’est pas accessible. La porte est fermée. Damn. Bon c’est pas grave, franchement, on n’est pas venu pour rien !!!
Et là ? Deux biches qui nous observent.
C’est marrant car tout au long de notre trip, on a croisé plein de biches et de cerfs, et il y a clairement ceux qui sont habitués à la présence humaine et qui ne sont pas du tout intéressés par toi. Et ceux qui ne le sont pas du tout, te regardent d’un œil curieux et sont prêts à détaler et à disparaître en 2 secondes top chrono au moindre geste !!! Ces deux-là sont de cette deuxième catégorie. Farouches les petites.
Bon, allez, il est l’heure de rentrer. Il est déjà 19h30 et on en a bien pour une heure de route jusqu’à notre hôtel à Arcata.
Bon enfin, j’veux rien dire, mais j’avais (encore) raison. On a encore vu un ours. Enfin 2. Une chance pareille c’est pas possible. 3 parcs nationaux traversés et à chaque fois on a réussi à en repérer au moins un.
C’est fou, c’est fou, c’est fou!!! C’est ? Fou!!! Coucou Anne . Quelle journée incroyable encore.
Sur le chemin du retour on emprunte la Newton B. Drury Scenic Parkway au lieu de notre classique Highway 101. Il s’agit d’une route au sein du parc parallèle à la 101.
Sur notre route, des prairies. Dans les prairies, de magnifiques cerfs, dans la lumière du soleil qui se couche.
Salut les gars, belle fin de journée !
On a super faim !! Ah ben ça creuse les forêts et les surprises ! On se trouve un petit restaurant mexicain à deux pas de notre hôtel. Très bonne surprise.
Demain, on explore Prairie Creek Redwoods State Park !
Roadtrip de Seattle à San Francisco - Jour 16 - Cape Arago dans le brouillard, Brandon, Port Orford, Cape Sebastian et un coucher de soleil à Samuel H. Boardman Park (16/19)
Salut salut,
Et oui déjà jour 16 ! Vous n’y croyiez pas hein ? Que j’allais me rattraper et écrire quelque chose pour chaque jour de ce long trip. Et ben moi je n’y croyais pas. Comme quoi. Comme quoi, quoi ? Ben rien. Tout arrive.
Bref, jour 16 et dernier jour pour finaliser la côte de l’Oregon, côte absolument magnifique dont nous avons bien bien profité pendant 4 jours.
De Coos Bay, on quitte l’US101 pour rejoindre Charleston, un port de pêche et de loisirs. De là, démarre la Charleston to Bandon Tour Road que l’on emprunte, direction Cape Arago !
Nous sommes perdues dans le brouillard aujourd’hui ! Bon en même temps, on n’va pas se plaindre, c’est quasi la première fois ….
Et puis ça donne aux alentours un petit air un peu fantomatique que je trouve plutôt chouette.
Dans la brume, je distingue tout de même une biche. Salut toi, qu’est-ce que tu fais là ? Ah ben non, il y en a même deux. C’est marrant, on est là au milieu de rien, il y a la route juste derrière et bim, on a de la compagnie.
On a cherché le phare je crois, mais on l’a pas trouvé ? Je me souviens plus. Ben non on l’a pas trouvé, comment voulais-tu ? On y voyait rien à 10 mètres !! Bon 10 mètres j'exagère, en revoyant mes photos c'était pas non plus le brouillard complet !
On reprend la voiture et on s’arrête un peu plus loin. Un chemin à flanc de falaise offre de jolies vues sur les gros rochers en bord de mer. Toujours perdus dans la brume cependant.
Encore un peu plus loin, nouvel arrêt. On retrouve Cape Arago State Park où un point de vue, Simpson Reef Overlook permet d’observer des lions de mer et des phoques qui se dandinent ! On est resté là un moment à les regarder vivre leur vie, mais pas faciles à photographier avec tout ce brouillard !!!
Et il ne faisait pas chaud…
Vers 11h15, ça commence à se dégager et on distingue enfin les magnifiques vues sur l’océan et la côte rocheuse.
Tous ces « stacks » escarpés (les « stacks » ce sont les gros rochers que l’on voit en bord de mer) nous rappellent à quel point les vagues de l’Océan Pacifique érodent inlassablement la côte.
La route se terminant en cul-de-sac, on doit revenir sur nos pas. On croise à nouveau nos biches sur la route.
Puis, on prend la direction de Bandon, un joli petit village de pêche.
Une fois garées, Laura nous trouve un petit restaurant sympathique sur le port. Ouh, il fait vraiment pas chaud cependant ! On a partagé nos plats, entre steak et coquilles St Jacques, puis on a fait un petit tour dans la ville.
On s’arrête dans une confiserie, dans laquelle on s’achète des nounours et des chocolats aux amandes…
Quand la vendeuse nous a demandé si on voulait le reçu, Laura a gentiment répondu que « no thank you, don’t be silly, we don’t need any evidence of our purchase ». Voilà, je sais que ce genre de détail, ça vous change la vie. Moi ça m’a fait rire, du coup je m’en souviens . Je crois que c’est comment elle l’a dit surtout qui m’a fait bien rire. Bon bref.
Un peu plus loin, on visite une espèce de chocolaterie, dans laquelle on craque à nouveau. Laura s’est offert une tarte au citron et moi un sorbet aux framboises, on a aussi acheté quelques chocolats .... Pas si bons d’ailleurs mais bon comme le rappelle Laura, « on était là pour supporter the local business ». Ah ben oui. Evidemment.
Après avoir dégusté nos desserts au soleil, on refait un petit tour, mais comme il ne fait décidément vraiment pas chaud aujourd’hui (sacré vent du nord), on récupère la voiture et on se remet en route.
Il est déjà 14h, et on redécolle donc. Direction Port Orford !
On s’arrête plusieurs fois sur la route pour profiter des magnifiques points de vue, pour ne rien perdre de nos bonnes habitudes. Puis on marque un nouvel arrêt à Port Orford, avec une magnifique vue de la mer cernée par les fleurs sauvages.
Un peu plus loin, voilà Nesika Beach, une autre jolie plage.
On poursuit notre route. Encore et toujours.
Il est finalement déjà 17h lorsqu’on parvient au Cape Sebastian State Scenic Corridor.
Cape Sebastian offre une magnifique vue panoramique sur l’océan. Les parkings sont en effet situés à plus de 60 mètres au-dessus du niveau de la mer. Une forêt d’épicéas couvre la majeure partie du parc.
Un sentier de 1,5 miles mène vers les niveaux inférieurs du cap, donnant l’occasion d’admirer les baleines lors de la migration.
On attaque le trail, qui va être « facile » selon Laura. En une heure, c’est réglé, nous dit-elle.
Hmmm.
Une heure 30 plus tard, on était encore en train de remonter… Le trail était plus compliqué et plus long que prévu ! Il descendait pas mal, et remontait donc pas mal non plus au retour ! Ah ben on est quasiment redescendu au niveau de la mer !
Jolie promenade ceci dit, et on a marché d’un bon pas !!!! Par contre, point de baleine spottée.
On récupère la voiture de nouveau et on repart. Petit arrêt à Gold Beach pour le point de vue.
Superbe.
Il est déjà près de 19h quand on atteint Samuel H. Boardman State Scenic Corridor, un endroit parfait a priori pour un petit coucher de soleil .
Le site comporte plusieurs chemins de randonnée, mais on y retrouve également de nombreux ponts naturels creusés dans les rochers par l’océan. Il y a des parcs partout ici, je vous l’ai dit, c’est sans fond !!
J’adore ce pays.
Le parc s’étale le long de l’océan sur une petite vingtaine de kilomètres, il y a donc plusieurs points de vue à ne pas rater, côtes accidentées, falaises, petites plages isolées. Comme il est DEJA 19h (les aiguilles de la montre n'ont décidément pas ralenti), on choisit 4 points de vue pour lesquels on marque un arrêt.
Premier arrêt, voilà Arch Rock, une arche naturelle creusée par l’érosion de l’eau.
Deuxième arrêt, Natural Bridges, un des lieux les plus célèbres de l’Oregon. Une courte marche mène au point de vue, qui permet de prendre de belles photos des arches naturelles, vestiges de grottes marines écroulées. A priori, il y en a 7. Alors 1, 2, 3, … hmm 4, 5 là-bas ? On n’a pas vu les autres … On a bien cherché pourtant. Le sentier à gauche ? Non ça ne doit pas être par-là, une pente pareille, impossible de descendre sans se rompre le cou ! A droite alors ? Ben non toujours pas. Damn, on fait comment pour y accéder ? Bon, ben on n’a pas trouvé, du coup on ne les a pas toutes vues. A la réflexion, pas sûre que ce soit prévu de les voir toutes. Mais jolies en tous cas celles qu’on a aperçu. Avec un joli rayon de soleil en prime.
Arrêt numéro 3 : le Whales Head viewpoint !
Le chemin qui menait à la plage était blindé de trous et de bosses énormes, et on a renoncé de peur de fumer la voiture. On a posé la voiture et rejoint la plage à pied directement…
4ème et dernier arrêt, on a choisi le meilleur point de vue pour voir le coucher de soleil.
On a fait le Trail pour descendre au nouveau du Cape Ferrelo viewpoint et Laura a aperçu un cerf qui a vite disparu dans la lumière du soleil.
Les hautes herbes nous chatouillaient les guiboles et une fois en bas, on s’est aperçu qu’il n’y avait pas de bonne place pour s’asseoir, alors on est finalement remonté, et on s’est tranquillement installé sur LE banc pour manger nos chips et nos tomates et profiter du spectacle.
Magnifique encore.
Mais un soleil tellement brillant ce soir-là, qu’on a galéré à le prendre en photo.
Vers 21h, il fait à nouveau bien frisquet et on prend la direction de Crescent City pour la nuit, une ville située en Californie !!
On a donc traversé la frontière entre Oregon et Californie, c’était notre dernier jour sur la côte de l'Oregon !!!
Hôtel pas incroyable, en rénovation, plein de mouches partout ! L’enfer. On en a tué au moins 10. Je ne sais pas d’où elles continuaient à sortir. C’était pas cool, j’aime pas les mouches. Surtout quand elles continuent de sortir de je-ne-sais-pas-où et que je m'apprête à dormir. Bon, mais on a fini par avoir la paix et on a bien dormi finalement, prêtes pour attaquer les 3 derniers jours de notre petit roadtrip.
Californie, nous voilà
Roadtrip de Seattle à San Francisco - Jour 15 - La magie des dunes de l’Oregon (15/19)
Holaa !
Déjà jour 3 sur la côte.
Comme indiqué hier, on revient sur nos pas, direction le Heceta Head Lighthouse, alias le phare le plus puissant de l’Oregon.
9h30, je n’vais pas vous mentir, on est les premières sur les lieux.
On aperçoit tout d’abord le phare d’en bas, de loin. Puis on grimpe pour le voir de plus près.
Jolie lumière.
En fait, ce phare possède le signal lumineux le plus puissant de l'Oregon et est sans doute le plus photographié de tous les phares que compte l'état. On a d’ailleurs réussi à capter le fameux signal.
On en profite bien comme on l’a pour nous toutes seules.
Quelques minutes plus tard, incroyable, de retour sur la route, la brume. D’un coup, la lumière change totalement et on ne le distingue quasiment plus ! Ahlala, la mer, c’est comme la montagne, le temps peut changer tellement vite.
Enfin bon, tant qu’on a encore la vue… tout va bien. Mais c'est fou quand même. Tout est bleu... et d'un coup pffuit, la brume ! Ce qui donne un petit côté assez fantastique je trouve. Non ? Si. Et puis en effet on distingue bien le phare, même dans la brume. Je confirme !
On s’arrête pour que Madame Laura puisse prendre son café, et j’en profite pour me prendre un smoothie.
Merci pour les vitres lol.
Puis on se remet en route, aujourd’hui, on explore une partie de l’Oregon Dunes National Recreation Area, située un peu plus au sud, à 27 miles au sud de Florence si vous voulez savoir avec précision. A environ une heure de route quoi.
Ce parc abrite les plus grandes dunes en bord de mer des USA. Celles-ci s'étirent sur plus de 50 miles le long du littoral.
Le vent, de l'eau et de l'océan érodent les montagnes de la région depuis des millions d'années. Le sable s'est accumulé dans cette baie, où se rejoignent trois rivières.
Atteignant parfois 150 mètres de hauteur, les dunes ondulent de Florence à Coos Bay.
Le long de la route US101, il est possible aussi de s'arrêter à différents points de vue, tel que l’Oregon Dunes Overlook par exemple, un moyen simple d'avoir une vue d'ensemble de la zone. C’est d’ailleurs par là qu’on commence. Histoire de se mettre dans le bain. Ben oui des dunes partout, c’est marrant quand même.
Un peu plus loin, voilà John Dellenback Trail, THE trail du jour.
Déjà 12h30. Après avoir chargé nos petits sacs à dos, on se met en route… pour l’aventure !
Après avoir traversé une petite forêt, nous y voilà.
Après avoir traversé une petite forêt, nous y voilà.
Oula, c’est magnifique. On se croirait au Sahara quoi – bon en fait j’en sais rien, je suis jamais allée au Sahara. Des dunes de sable partout autour de nous.
Evidemment, je commence par grimper sur la plus haute histoire d’avoir un aperçu de ce qui m’attend.
C’est pas facile de marcher dans le sable dis donc. Inlassablement, je remplis mes pompes de sable que je vide aussi inlassablement. Ben oui, d’un c’est lourd, et de deux c’est très inconfortable.
On prend plein de photos, on essaie les photos de style, c’est vraiment ma-gni-fi-que et tellement différent de tout ce qu’on a vu jusqu’à présent.
En plus, le ciel est magnifiquement bleu, alors les photos ressortent admirablement bien.
On kiiiiiiffe. D’ailleurs on est comme des gosses. C’est tellement une drôle d’expérience, je n’sais pas comment décrire.
Bon par contre, y a aussi un vent de ouf, on s’envole, le sable nous vole dans les yeux, je finis par utiliser mon écharpe en mode bédouin. Lol
Il y a des piquets en bois plantés dans le sable pour nous aider à nous repérer car on peut très vite perdre le sens de l’orientation.
En plus, avec le sable qui est déplacé à chaque instant, le paysage change tout le temps, il est impossible de se repérer aux formes des dunes. D’ailleurs, à un moment, on s’est drôlement écarté et on a mis un moment avant de retrouver le droit chemin. C’est un jeu de piste en fait pour accéder à l’océan.
Bon, enfin c’est une sacrée expérience, et moi je kiffe +++.
Deux heures plus tard, on finit par rejoindre la plage et l’océan de l’autre côté. On n’a pas croisé foule.
La plage est immense et totalement déserte. On se cache dans les dunes à l’abri du vent. Sans ce maudit vent, il fait en fait très chaud.
Comme on est finalement super bien abrité, on est ni-quel.
On a pique-niqué, puis Laura a fini son livre pendant que je faisais la sieste.
Petit bruit des vagues en fond, ah non, y a pas mieux.
Le temps a passé. On ne faisait rien, mais il passait quand même.
On n’avait pas du tout du tout prévu en démarrant le trail à 12h30 d’être encore dans les dunes pour assister au coucher du soleil.
Mais bon…. finalement, à force de traîner, et le temps passant telleeeeeement vite, on finit (enfin) par se remettre en route vers 19h.
Aaaaah ça a fait du bien de se poser quand même. Une bonne après-midi tranquillou. Enfin des vacances lol.
Le soleil se couche dans deux heures, on a donc le temps de s’amuser encore un peu. Avec le soleil qui a tourné, le jeu des ombres est sympa. La lumière est in-croy-a-ble et on prend notre temps.
Près de 2 heures plus tard, on a quasiment retraversé les dunes quand môsieur le soleil se couche.
Ça, c’est du timing.
Sublime. Absolument sublime.
450 photos je crois on a pris ce jour-là ?
Hmmm…. oui ben vous pouvez le constater, j'ai galéré à sélectionner ...
Bref, c’était une journée fan-tas-ti-que.
Ce soir-là, de retour à Coos Bay pour la nuit (le plus grand port entre Seattle et San Francisco), on a mangé notre avocat dans notre chambre avant d’aller se coucher pour une nuit bien méritée !!