Tampa : mais pourquoi ?!

Oui oui oui oui.

JE SAIS.

Je prends du retard … pfff.

Mais le temps passe à la vitesse de l’éclair. Même quand je fous rien !! C’est fou ! Le jour où je trouve la formule pour le mettre sur pause, j’vous fais signe !

J’ai commencé plein de messages, j’en ai terminé aucun.

Bon alors.

Reprenons.

Je vais commencer par la fin, ce sera plus simple et on verra jusqu’où je remonte !

Ça va vous ?

Ben c’est bien !

Moi aussi, ça va bien, j’vous remercie !

Alors ce week-end, il faisait très beau, et comme en février, le meilleur Etat à visiter reste la Floride, je suis restée en Floride.

Je voulais retourner à Sanibel Island dont j’avais déjà eu un aperçu en décembre avec les sœurs et j’ai, cette fois, emmené dans mes affaires Emeline . Oui, je sais. Je suis cool. Elle a de la chance. Haha.

On a donc décollé le samedi matin et fait un bref arrêt à Venice pour rendre visite à ma boulangerie française préférée (excellente découverte faite en décembre) et prendre notre petit déjeuner sous le soleil.

Ah. Un vrai p’tit pain au chocolat. Ou 2 . Vous savez pas ce que ça fait vous !!!

Et ben, c’est un dé-li-ce. Oui j‘aime les plaisirs simples, je sais.

Puis nous avons repris la route vers les Iles de Sanibel et Captiva, situées un peu au nord de Naples sur la côte Ouest (à environ 2h45 de Tampa).

Ci-dessus photo de la localisation de ces 2 Iles.

Nous avons commencé par la découverte de Captiva Island, la petite sœur de Sanibel si j’puis dire ! Un p’tit coin de paradis. Moins de gens que sur Sanibel car plus difficile d’accès (aka plus loin).

Plus petite, encore plus calme, plutôt résidentielle. Mais genre résidentiel haut de gamme. De belles maisons avec accès direct à la plage. Et un golf tout au nord.

On rejoint l’ile de Captiva par un petit pont au nord de Sanibel, à Blind Pass.

Nous nous sommes baladées sur l’une de ses magnifiques plages avant de nous poser pour déjeuner (notamment une tartelette aux framboises et un éclair au chocolat, je vous dis que ça – oui je vous ai déjà dit m’en faut peu moi) et griller au soleil. 28 degrés un 16 février, que demande le peuple. Pas de baignade par contre, l’eau étant encore un peu fraîche.

Nous avons ensuite repris notre promenade pour explorer le nord de l’Ile et avons aperçu, entre autres, un dauphin tournant autour d’un petit bateau de pécheurs. Ça m’étonne toujours de les voir aussi d’aussi près.

De retour sur la plage, et après avoir assisté à un magnifique coucher de soleil (ajouté à ma collection personnelle), nous avons repris la route pour Fort Myers Beach pour dîner et dormir, les prix des hôtels sur ces iles étant hors de portée de notre porte-monnaie.

Dimanche !

Petit réveil matinal, direction Sanibel, une ile très sympathique de 86 km2. Après un smoothie aux framboises (pour moi) et un café (pour Emeline), nous avons loué des vélos.

Le vélo est en effet le meilleur moyen de découvrir cette ile, puisque plus de 22 km de pistes cyclables sillonnent la quasi-totalité de Sanibel. Autant vous dire que pour moi, y a pas mieux !!

Du soleil, peu de vent, de la chaleur, des pistes cyclables, un chouette paysage, pas trop de monde, un vélo qui marche. Le kif ++ quoi.

Alors petite parenthèse pour la minute historique du jour. Enfin seconde devrais-je dire, car c’est plus que court et concis !!

Sanibel aurait été le quartier général de José Gaspar, le fameux pirate dont je vous parlais dernièrement (cf. article sur « Tous à l’abordage de Tampa »), qui gardait ses femmes prisonnières sur l’Ile de Captiva (d’où le nom).

Voilà.

J’ai malheureusement pas grand-chose d’autre sous la main à vous raconter !!

Ca aura été la minute historique la plus courte de l’histoire haha.

Bon, l’ile est surtout réputée pour ses milliers de coquillages qui viennent s’échouer sur ses fabuleuses plages de sable blanc (24 kilomètres de plages).

C’est THE spot a priori pour ramasser des coquillages. Bon. Pourquoi pas.

Mais pourquoi autant de coquillages ici vous demandez-vous ? Ou pas d’ailleurs.

Et ben, je vais vous l’dire quand même. Tout simplement parce que Sanibel est une espèce d’île-barrière, orientée est-ouest, alors que la plupart des îles sont orientées nord-sud. Les courants font le reste. Et du coup, ben ils viennent s’échouer là.

J’suis pas méga convaincue de l’explication perso mais bon, rien trouvé d’autre ?. Faudra se contenter de ça !

D’ailleurs aussi, sont tellement à fond sur cette histoire de coquillages qu’il y a même un musée qui leur est 100% consacré, le Bailey-Matthews Shell Museum. Que l’on a pas visité. Mais on reviendra sûrement !! Doit valoir son pesant de cacahouète celui-là !

La plus belle partie de l’ile se situe au nord, car restée sauvage, sur laquelle nous nous sommes concentrées cette fois, ayant déjà visité l’autre partie de l’ile en décembre.

Sanibel comprend aussi un grand parc naturel, à l’est, le fameux J.N. “Ding” Darling National Wildlife Refuge, qui occupe un tiers de sa surface et qu’on a sillonné à vélo.

Je n’sais pas pourquoi je dis fameux parce qu’à mon avis, il est pas connu de grand monde, mais bon. J’sais pas, ça sonne mieux comme ça.

En gros, le parc est traversé par une unique route en sens unique d’environ 7 km, qui permet d’admirer la faune de l’ile, et que l’on peut emprunter à pied, à vélo ou en voiture.

La route est vraiment sympathique (très peu de voitures), le paysage de chaque côté de la route aussi, mangrove, vastes étendues d’eau, plus de 200 espèces d’oiseaux en tous genres, échassiers, hérons, pélicans blancs, gris, et autres sont visibles partout.

Des arrêts sont aménagés en certains points du parc pour admirer le paysage. Chouette.

Non je suis pas vraiment une passionnée par les oiseaux de base, mais c’est comme tout, si on m’explique, je trouve ça plutôt cool !!

Une tour d’observation au milieu du parc permet de bien profiter du paysage et de la vue, on peut y scruter l’horizon pour étudier les oiseaux. Nous y avons évidemment fait un arrêt et sommes tombées sur une petite dame très charmante avec ses jumelles, qui nous a expliqué tout un tas de choses et montré tout un tas d’autres choses avec sa longue vue. Top ! C’est vrai que c’est marrant en fait quand on t’explique et que t’y vois quelque chose sans déranger personne en prime. Comme cet oiseau dont j’ai déjà oublié le nom qui danse autour de ses proies, quand il pêche ! C’est vrai qu’il a l’air malin comme ça.

J’ai aussi enfin appris quel était le nom de l’oiseau que je prends souvent en photo sur les plages, qui sont souvent en groupe, tous orientés dans la même direction : le skimmer (cf. photo ci-dessous) !! Ou « bec-en-ciseaux » noir en français. Ah ben d’accord. Et ben je serai pas venue pour rien, merci !!

Le parc constitue aussi un lieu de refuge pour des bestioles comme le lamantin, le crocodile ou alligator, ainsi que les tortues. Mais nous n’avons aperçu aucune de ces bestioles.

Après cette charmante visite, nous avons repris la route avec nos petits vélos et avons été voir une des plus belles plages de l’ile, Bowman’s Beach, aucune construction à l’horizon, que la nature, c’est chouette de voir qu’il y a encore des plages préservées comme ça.

Puis nous nous sommes redirigées vers le centre de l’ile (vent de face oups), et nous sommes tombées sur un petit marché « international », c’est-à-dire avec des étals de différents pays du monde.

Nous en avons évidemment fait le tour, sommes tombées sur un français vendant des p’tites baguettes en épis notamment (le monde est petit), fait quelques investissements (des tomates, des fraises, des myrtilles… - bon, ne nous emballons pas, oui, ça fait plaisir mais on peut pas dire que le goût est là !).

Puis, nous avons rendu les vélos et avons marché jusqu’à la plage Tarpon Bay Beach, sur laquelle nous avons passé l’après-midi, avant d’assister à nouveau à un fabuleux coucher de soleil. Quel spectacle à chaque fois !! Je n’m’en lasse pas.

Bisous les schtroumpfs !