Tampa : mais pourquoi ?!

Hellooo !

 

On n’est pas en avance ce matin :)

Ben oui, on a pris notre temps, ce sont les vacances après tout !

On quitte l’hôtel vers 9h45, après avoir pris notre petit déjeuner. Enfin petit déjeuner est un grand mot, stupide virus oblige, on a mangé dans notre chambre, une alternance de barres de céréales et de pain à la confiture pour moi, et de yaourts, fruits et/ou porridge ou un autre truc du genre inbouffable pour Laura.

 

Aujourd’hui, c’est le jour des baleines et des orques.

C’est la parfaite saison normalement pour en apercevoir. Laura a réservé un bateau pour l’après-midi.

 

En attendant, le programme pour ce matin est d’aller explorer Deception Pass State Park, un parc situé à environ 30 minutes de notre hôtel (autrement dit la porte à côté, ça c’est de l’organisation) pour explorer un peu les environs et profiter de la vue.

 

 

Une fois arrivées – heureusement qu’il est encore « tôt » car on a pu trouver une place sur le petit parking – il pleuvote, et on a un espèce de brouillard qui nous bloque la vue. Mince. On discute pendant 10 minutes pour savoir si on doit payer le parking ou pas, les instructions ne sont pas claires. Bon finalement on finit par s’intéresser à la question d’un peu plus près et de payer, on a été bien élevé ! (et puis en fait c’était pas si compliqué……)

 

Puis on part se balader sur la plage. L’ambiance est sympathique en fait malgré le temps. C’est un peu brumeux, un peu fantomatique, mais ça donne une ambiance vraiment sympa.

 

 

Deception Pass State Park est situé au bord de la mer.

Deception Pass est le nom du détroit qui sépare Whidbey Island et Fidalgo Island. Un pont métallique enjambe le détroit depuis 1930. Pont un peu perdu dans la brume en ce vendredi matin.   

Voici pour situer géographiquement :

 

On est vraiment très au nord, proche de San Juan Islands, ces îles situées entre les Etats-Unis et le Canada, et a priori un spot mondialement réputé pour observer les baleines et les orques dans leur habitat naturel. Et on espère bien les apercevoir !!

 

 

Pour le moment, on part explorer la plage. Une jolie plage de galets.

Evidemment, impossible de résister : on s’est essayé aux ricochets.

 

 

Echec pour moi, les galets ne sont pas conformes ! Trop gros, trop grands, trop lourds. Lol

Difficile avec pareilles conditions de réussir avec succès. J’ai rapidement lâché l’affaire.

 

On prend notre temps, on respire l’air de la mer, on scrute l’horizon pour tenter d’apercevoir les cétacés au loin (ah ben sait-on jamais, il est possible de les apercevoir de la côte directement a priori...)

 

Vers midi, on se pose sur un tronc d’arbre situé sur la plage. Pas la meilleure idée, le bois a absorbé la flotte et j’ai les fesses mouillées. Damn.

 

Le soleil fait son apparition discrètement. La brume se dissipe peu à peu.

On poursuit notre promenade sur la plage suivante.

 

 

Comme il commence à se faire faim, et qu’on n’a pas emporté notre pique-nique, on rebrousse chemin et on remonte à la voiture, on récupère nos victuailles (ce sera chips, tomates, avocats, carottes, framboises, brugnons pendant 3 semaines, et non je ne me suis pas lassée), puis on redescend de nouveau sur la plage.

On a une vue, il serait idiot de ne pas en profiter, même si on a dû remonter la côte et redescendre la côte deux fois du coup !!

Laura nous prépare nos tartines d’avocat. Délicieuses. Comme toujours. Oui, je me contente de plaisirs simples, je sais.

 

 

Ah pas moyen de déjeuner tranquille. Il est 14h30, la fine petite pluie a repris, décidément humidité est le thème du jour.

Bon il est temps de lever les voiles !

 

 

On récupère la voiture et on se remet en route, destination … euh ben j’ai oublié le nom, mais juste un peu plus au nord.

On avait réservé le bateau mais on a poirauté un moment. Un trèèèèès long moment. Pfff 

Le bateau était prévu pour 15h ? Ou 15h30 ? Me souviens plus.

On est parti à 16h.

Enfin !

 

Le bateau n’est pas très grand, on est environ une vingtaine je dirais et il ne fait pas chaud !!!!

 

A peine montées à bord, on s’équipe, un pull, un manteau, une écharpe, un 2ème manteau. Sans oublier notre masque. Oulala on n’a pas choisi notre jour. Pourvu que le soleil se montre un peu. Fait pas chauuuuuuud.

Le tour en bateau dure au moins 3 heures et on passe la majorité de notre temps dehors. Il y a un pont à l’avant, et 2 étages, on a de quoi se répartir dans tous les coins pour tenter d’apercevoir ces formidables monstres des mers.

 

 

 

On se positionne à l’avant du bateau, du coup on se prend tout le vent (non mais quelle idée), et on commence à scruter l’horizon. J’aime bien prendre le bateau, cet air frais, cet air marin, la mer, le vent, le sel. Je kiffe.

On a tout d’abord aperçu des oiseaux, beaucoup d’oiseaux, des « bald eagles », reconnaissables à leur tête blanche, mais aussi des phoques. Beaucoup beaucoup de phoques. Trop chous ces phoques !!

 

On se remet en route et on scrute l’horizon.

On nous promet toujours qu’on va voir des baleines, mais il est difficile de prédire et d’affirmer quel est le meilleur moment de la saison ou de la journée, car leur présence varie surtout en fonction de la distribution et de l’abondance de leurs proies, qui sont elles-mêmes influencées par plusieurs facteurs, tels que les courants, les températures, les marées…

Bref.

On est aux aguets. Tout est possible. Et ils savent qu’elles sont présentes dans le coin. Nos chances d’en voir une sont donc normalement assez élevées. Mais bon.

 

En plus ce qui est bien normalement c’est que, pour les baleines, l’heure n’a pas d’importance. Elles mangent quand bon leur semble.

Il faut juste être là au bon endroit, au bon moment…

 

 

On ouvre donc les yeux dans la mesure du possible avec ce vent qui nous fouette les visages à la recherche de la baleine qui va venir respirer à la surface. On a de la chance car même s’il ne fait pas très chaud, et que le soleil ne brille pas, les conditions en mer sont plutôt bonnes, très peu de vagues, peu de brume, un temps plutôt clair, les conditions idéales pour pouvoir les repérer.

 

Du coup ?

Et ben je scrute. Concentration maximale.

 

Et soudain ? ……  Baleiiiiiiiine à l’horizon !!! Youhou !

 

Les voilà en vidéo svp :)

 

On la suit pendant un moment.

C’est pas facile à immortaliser les baleines, le temps de la voir, de prévoir quand elle va sortir respirer, et bam, elle a déjà replongé. Damn. Encore raté.

Les baleines laissent dans leur sillage une trace qu’il ne faut pas perdre de vue … et voilà. Un dos. Une queue. Et encore une queue.

 

 

Evidemment, moi j’attends toujours LE moment, ce moment où elle va s’élever hors de l’eau et me gratifier d’un saut digne de ce nom avant de replonger avec grand bruit et éclaboussures partout.

Mais on nous explique que c’est assez rare, car pour sortir leur corps comme ça de l’eau, ça leur demande une énergie folle qu’elles n’ont pas la force de gaspiller. Bon. C’est pas interdit de rêver hein.

 

En attendant, on l’aperçoit à plusieurs reprises. Elle est en train de pêcher.

 

En même temps, bon, si elle est train de bouffer, elle va pas s’amuser à sauter dans les airs à chaque instant, elle est un peu occupée à autre chose quoi. Je comprends.

L’apparition est toujours rapide, furtive, mais répétée, nous laissant entrevoir leur dos, et leur queue. Et bim, elle a replongé. Deep dive. Faut maintenant attendre quelques minutes avant qu’elle ne réapparaisse. Et tenter de ne pas la perdre. Elle peut réapparaître n’importe où là.

 

On a appris quelques petits trucs au passage. De quoi devenir les pros de l’observation des baleines.

Très intéressant.

Important - elles se déplacent entre 4 à 5 km des côtes, il est donc tout à fait possible de les observer à tout moment quand on se promène, si on ouvre grand ses mirettes et qu’on a de bonnes jumelles. Hmmm. Fort bien. On ouvrira l’œil. Ou les 2.

 

Bon voilà, on a tourné pas mal avec celle-ci et puis on en repéré une autre, qu'on a aussi suivi pendant un moment. On a quand même eu bien le temps de les voir. Chouette !!!

 

 

Après les avoir observées pendant un moment, on change de cap et on se retrouve nez à nez avec des lions de mer. Tout un programme les lions de mer…

Ils font un de ces bruits ! et ce sont des showman ceux-là…. Voyez plutôt :

 

 

 

 

Le bateau change à nouveau de direction, et on se retrouve devant une petite île ou tout est calme, on aperçoit des méduses ! c’est vraiment particulier ça les méduses et de les voir comme ça du bateau plutôt que dans un aquarium c’est assez fascinant.

 

 

Il est déjà 18h30, il est temps de faire demi-tour, le bateau repart à toute vitesse. Le soleil n’a jamais percé et il ne fait vraiment pas chaud ! 

Je scrute toujours l’horizon à la recherche d’un éventuel orques, mais on ne les a pas aperçus ceux-là.

 

Sur le retour, on croise des otaries. D’autres oiseaux. Un joli petit phare.

J’ai vraiment bien aimé la balade, même si les conditions météorologiques n’étaient pas les meilleures. Un peu frisquet quoi ! Ce n'est pas Laura qui me contredira lol

 

De retour au port, on récupère notre voiture …. Quelques minutes plus tard… qui voilà ???

Une biche. Encore !!!! On est dans une espèce de quartier résidentiel avec maisons et jardins. Mais qu’est-ce qu’elle fout là ?? On est tellement près d’elle qu’on ne peut pas la rater… euh… mais elle va où là ??

Bref.

 

 

 

Deux bonnes de route plus tard - il est déjà 22h – on se fait un arrêt ravitaillement pour les 3 prochains jours, car on va attaquer Mount Rainier National Park et on ne peut pas dire qu’il soit cerné par les supermarchés celui-là.  

Je crois que c’est ce soir-là qu’on s’est acheté un plat déjà préparé, à réchauffer au micro-ondes, qu’on a savouré vers 23h dans notre chambre. Etonnamment, très bon ! Et ses petites framboises en sus

23h30 - Extinction des feux, on est mort. Les vacances c’est pas de tout repos !!!!