Tampa : mais pourquoi ?!

Hello,

Aujourd’hui, c’est clap de fin pour Olympic National Park !

On se dirige vers la dernière partie du parc à explorer, le Lake Quinault, situé un peu plus au sud.

On y retrouve des lacs, des prairies, des montagnes sculptées par les glaciers, une forêt humide, bref, vous aurez compris.

Il nous faut une bien 1h30 pour nous rendre là-bas. On marque un premier arrêt au bord du lac, c’est tout calme.

Puis on se fait un dernier petit trail pour la route.

C’était comment ?

Ben c’était vert.

On a croisé des petites cascades en route, c’était sympa.

Et ça marque la fin de notre exploration du parc.

Un parfait mélange de montagnes, de lacs, océan, rivières, plages, cascades, prairies, forêts, de randonnées incroyables (mais pas toujours faciles), de paysages absolument somptueux, d’une faune et d’une flore incroyablement diversifiées, Olympic National Park, Laura c’était comment ???

Comme ça, oui c’était comme ça ! Magnifique !!!!!

Bon. Il est temps de se remettre en route.

Finis les parcs pour le moment, on attaque la côte de l’Oregon !!

Cette côte pleine de promesses, si belle et si sauvage.

Il y a tellement de choses à voir qu’on a décidé d’y passer au moins 4 jours.

Sur près de 500 km de littoral se succèdent plages et paysages somptueux !!

Le but était de suivre la Highway 101 (enfin de continuer à suivre, puisque c’est la route qu’on a emprunté les jours précédents déjà), une magnifique route scénique où on a des points de vue incroyables tous les 500 mètres. C’est aussi la « route des baleines » puisqu’en automne et au printemps, elles passent assez près des côtes, et comme je vous ai déjà expliqué précédemment, il est possible de les voir de la côte. Littéralement. D’ailleurs on en a aperçu , j’dis ça, j’dis rien.

La 1ère étape juste avant la magnifique côte de l’Oregon, c’est le Cape Disappointment. Oui, drôle de nom.

Comme c’est un peu loin (2h30 de route), pour couper un peu la route, on a d’abord fait escale à Aberdeen pour se réapprovisionner, puis pour déjeuner. Laura nous ayant déniché un bon petit restaurant, on se fait un délicieux fish and chips, arrosé de limonade. Et on rencontre notre premier phare. Ce n’est pas le dernier, puisqu’a priori la côte de l’Oregon est remplie de petits phares sympathiques.

Après ce délicieux déjeuner et avoir marché un peu dans le petit jardin fleuri situé derrière le restaurant, on se remet en route.

Vers 17h, nous voilà au niveau du Cape Disappointment State Park. Malheureusement le beau temps n’est pas au rendez-vous, mais c’est quand même très beau. A noter que nous sommes toujours dans l’Etat de Washington et que nous n’avons pas encore franchi la frontière.

Il y a un petit vent donc c’est un peu frisquet, mais on ne va pas se mentir, c’est quand même très très sympa.

On rencontre ainsi notre 2ème petit phare de la journée.

Pour la petite histoire, le nom du cap vient de l’échec du navigateur et marchand de fourrures John Meares qui aurait fait demi-tour au nord de ce cap, une nuit d’orage, et aurait ainsi manqué la découverte de l’embouchure de la Columbia river en 1788.

On se promène, on profite de la jolie vue sur le phare.

Du Cape Disappointment Lighthouse, on peut voir ce que les locaux appellent le « cimetière du Pacifique », la sortie particulièrement dangereuse de la Columbia River, entre la jetée de Washington et celle de l’Oregon.

Un peu plus loin, on s’arrête à nouveau pour prendre des photos, on aperçoit le début de la côte de l’Oregon au loin.

Ainsi que le pont (le Astoria-Megler Bridge) qui relie l’Etat de Washington à celui de l’Oregon.

Cette nuit-là, on dort dans un motel à Astoria, une ville fondée en 1811.

Pas ouf le motel. Mais on s’est fait un bon Kinder Bueno !! On a franchi la frontière un peu plus tôt dans la soirée.

Cette fois, ça y est, on est dans l’Oregon, et une nouvelle aventure commence.

A suivre…