Tampa : mais pourquoi ?!

Hellooo !!!

Oui oui oui. Je. Sais !!!!

Je vous ai manqué ! Mais comme vous le voyez, je me rattrape. Enfin j’essaie. Vous avez de la chance, il pleut. J’ai l’impression que c’est le seul moment où j’ai le temps d’écrire. Bon.

Le week-end du 19 au 24 février 2020, je suis repartie en vadrouille. Enfin, week-end prolongé si j’puis dire ;)). A partir de 5 jours, je n’suis pas sure qu’on puisse encore parler de week-end.

L’occasion pour moi de vous concocter de nouveaux petits articles pour vous raconter ma Life.

Au programme de ce long WE : le Mexique !!! Et plus exactement le Yucatán.

Enfin le Yucatán... restons calme... en 5 jours, on n’a pas vraiment eu le temps d’explorer tout le Yucatán, la partie située à l’Est du Mexique, qui est immeeeense.

Mais on a pu en avoir un petit aperçu, et quel aperçu !! Un petit roadtrip sur-mesure comme j’aime bien les organiser. Personnellement j’ai bien kiffé et j’y retournerai bien volontiers !!!

Comme vous pouvez le voir sur la carte ci-dessous, le Yucatan par rapport à la Floride, ce n’est pas si loin et j’aurais eu tort de m’en passer.

Nous décollons le mercredi vers 14h d’Orlando avec Élise, arrivée 16h30 à l’aéroport de Cancùn !!

C’est d’ailleurs la seule partie de cette ville que nous aurons vu, on la laisse bien volontiers aux Américains !

Mais si… tout le monde connaît Cancùn, gigantesque station balnéaire envahie par les touristes américains, qui débarquent en masse pour se bourrer la gueule et faire la fête jusqu’à pas d’heure découvrir la culture locale. Qui ne m’inspirait pas beaucoup étrangement.

Ça tombe bien, je n’avais pas prévu d’y rester

Après l’habituel cirque du passage de la douane (y a pas à dire, les douanes mexicaines sont bien plus relaxes et bien moins organisées que leurs cousines plus au nord, mais bon on va pas critiquer….), la récupération de notre voiture de location (longue parenthèse - j’espère qu’il ne nous arrivera rien cette fois… Emeline n’est pas là, donc ça devrait le faire – coucou Emeline - je sais que vous avez du mal à suivre car je raconte tout dans le désordre mais lors du précédent voyage à Puerto Rico en janvier 2020 avec Emeline (que je vous raconte juste après (vous pouvez compter 2 ou 3 mois d’attente en moyenne), nous avons (j’ai) eu une tuile (encore) avec notre voiture lol, une sombre histoire de pneu crevé et de réparation expresse grâce à de charmants portoricains – bref fermeture de la parenthèse), nous prenons la direction de Chiquila au nord du Yucatán. 

Alors, voici en gros l’itinéraire de notre (tout) petit roadtrip pour vous aider à situer les quelques endroits que nous avons visité :

L’objectif du jour, c’est d’atteindre la Isla Holbox. Prononcer Olboche ;)

Cette petite île paradisiaque (1,5 km de large sur 40 km de long) est située à 2h au nord de Cancún, au confluent du Golfe du Mexique et de la mer des Caraïbes.

Pour y parvenir, il faut donc tout d’abord se rendre à Chiquila.

Nous avons tout de suite une super belle route à deux voies, en ligne droite pendant 70 km où nous ne croisons absolument personne. Mais OU sont les gens ?? Je suis un peu étonnée je l’admets, car je m’attendais à des routes assez encombrées.

Il y a par contre UNE chose que nous avons croisé absolument partout par contre, ce sont des ralentisseurs. Des dizaines et des dizaines de ralentisseurs par-tout ! Des petits, des gros, des moyens, des ralentisseurs-à-te-déglinguer-la-voiture si tu as le malheur d’arriver un peu vite dessus, des ralentisseurs qui sont à un niveau de compète bien supérieur a ce qu’on peut avoir chez nous. Et pas toujours très bien indiqués. Voire pas indiqués du tout. Hmmm, je me régale. Heureusement, j’ai vite pris le pli des endroits où il était susceptible d’y en avoir, mais j’ai bien failli me faire avoir une paire de fois malgré toute mon attention ! Bref. Pas eu d’incident avec notre voiture durant notre roadtrip, je tue le suspense direct.

Le Yucatan, c’est simple, il y a la route, et de la verdure tout autour, et c’est tout. En tous cas, c’est la première impression quelques kilomètres après avoir quitté l’aéroport.

Bon après il faut le dire, je suis organisée et j’ai prévu mon voyage la semaine avant le « spring break », le pire moment pour visiter le Mexique, le moment ou tous les jeunes américains débarquent pour faire la fête. Ben oui. Pas folle la guêpe.

Tout se passe bien, et vers 19h30, nous atteignons Chiquila. L’ambiance est un peu étrange, c’est petit, il fait déjà nuit, mais il y a un peu plus de monde, Elise part se renseigner pour savoir d’où partent les ferries et où on peut laisser la voiture.

Un ferry part à 20h. Parfait. Ça, c’est du timing. Nous laissons la voiture sur un petit parking.

Et nous embarquons. Il est 20h et il fait nuit noire. J’ai un peu l’impression d’être au bout du monde et c’est très étrange de prendre un bateau quand il fait nuit noire, vu qu’on n’y voit rien à 10 mètres. Et il y a 2 touristes et 3 Mexicains sur le bateau. Pas encombré ce ferry.

Où allons-nous et que faisons-nous là ?

Et bien, nous allons à Holbox et c’est le début de l’aventure ?

30 minutes plus tard, nous voila arrivées.

Une fois débarquées, nous récupérons nos petites valises. Je n’vous cache pas qu’on a un peu l’impression de débarquer dans un autre monde. Ici, les routes ne sont pas goudronnées, il n’y a pas de voiture sur l’île, tout le monde se déplace à pied, en vélo ou en voiturette de golf (pas électrique – dommage). Les routes sont en sable et blindées de trous et de bosses.

Notre hôtel est censé être situe à environ 10-15 minutes à pied. Bon, pas une bonne idée les petites valises lol ! Comme ça roule mal, nous voilà avec nos valises dans les bras.

Ahlala ces touristes. On a l’air malin.

Nous empruntons des petites rues qui ne semblent pas super accueillantes.

Hmmm. Que faisons-nous là ?

Franchement, je l’admets, la première impression de l’île n’est pas très bonne.

On sent qu’il y a du potentiel, mais je ne m’attendais pas du tout à ça. Bon… on verra bien hein. Nous poursuivons notre route et arrivons finalement devant notre hôtel.

Ah pas mal. Bien mieux que ce que les alentours nous laissaient envisager !

Il est déjà 21h.

Après avoir posé nos affaires, nous décidons d’aller faire un petit tour dans le village et d’aller diner.

Nous empruntons les vélos mis à disposition gratuitement par l’hôtel. Des vélos un peu miteux, tout rouillés, une seule vitesse, pas de freins (faut freiner en pédalant en marche arrière comme sur les vélos hollandais), et impossible de bouger la selle. Bon. Cette selle est bien bien bien trop basse, mais ça fera l’affaire. Jamais pédalé autant avec les jambes aussi pliées ! On sent qu’ils ont vécu et vu du pays ces vélos haha !

Et en même temps c’est du solide parce que les routes ne sont vraiment pas dans un bon état. Et quand il pleut ici, ça doit être des bains de gadoue sans fiiiiiiiiiin !!!!!

Nous tournons à droite, à gauche, à droite, à gauche, ce n’est pas désagréable, il fait bon (ah ben on a pas vraiment quitté notre cher Golfe du Mexique hein), puis nous nous retrouvons dans les rues plus animées du centre.

Il y a du monde, de la musique, des restaurants.

Il y a une bonne ambiance, les rues sont jolies, les murs sont décorés (street art est omniprésent), franchement, on commence à se sentir mieux !!! La toute première impression n’était vraiment pas dingue, mais on commence à se sentir plus à l’aise ! En fait, ce qui est fou, c’est qu’on sent qu’il ne devait pas y avoir grand-chose encore il y a quelques années et que ça commence un petit peu à se développer avec le tourisme. Mais doucement.

Elise nous déniche un restaurant, nous posons les vélos et il s’avère que ce fut un très bon choix de restaurant !!! Excellent smoothie, guacamole, tacos, salade de ceviche. Bonne bouffe mexicaine !!!

On a même un guitariste qui nous pousse la chansonnette en prime. Vraiment sympathique. L’atmosphère est chaleureuse et il fait bon. Je sens qu’il y a du potentiel et je suis prête à partir explorer les alentours en plein jour !

Oulalala. Par contre, il y a des français partout. Ah MAIS NON ! Je n’viens pas au Mexique pour me taper dans des français à tout bout-de-champ. Bon malheureusement je n’vais pas vous faire de suspense. On en a croisé partout. Un-truc-de-ouf.

23h, retour à l’hôtel, les vélos sont toujours debout (c’est un miracle), il est temps d’aller dormir, parce que c’est pas tout, mais on explore l’île demain !

La bise !