Tampa : mais pourquoi ?!

Hello hello !

Comme j’ai encore pris du retard dans le « racontage » de ma palpitante vie (je sais que ça ne se dit pas, mais je ne sais plus comment dire, je perds mon latin en ce moment. Enfin mon français), je vais commencer par le dernier WE où je suis partie en vadrouille.

Et ça fait un moment.

De toute façon, coronavirus et confinement oblige, j’ai que ça à foutre.

Enfin que ça, non, mais disons que normalement j’ai du temps. J’insiste d'ailleurs sur le "normalement".

J’ai donc le temps (normalement) de mettre à jour mon blog pour vous raconter mes derniers petits voyages. Enfin, façon de parler puisque ça fait déjà la 3^ème semaine qu’on est censé être confiné, et que comme vous avez pu le voir je n’ai toujours rien publié.

Ben oui, je ne sais pas où il passe, mais j’ai le temps de rien. Vous n’avez pas ce problème vous ? Comme quoi cette histoire de confinement, c’est de l’arnaque, moi j’ai pas plus de temps qu’avant. Comprends pas comment je fais mon compte. 

Mais bon.

Aujourd’hui cependant, vous avez de la chance. Il pleut. Youhou. Je répète, il pleut.

Non mais ça fait des mois qu’on a pas eu un temps comme ça !!! Ici y a deux solutions, soit il ne pleut pas, soit c’est le déluge. Mais alors aujourd’hui, on a juste eu une pluie ininterrompue de toute la journée. Comme quoi, vraiment tout fout l’camp dans ce pays !!

Du coup, j’ai eu envie de parler de soleil.

Du coup, j’ai (enfin) attaqué. Pas trop tôt comme dirait l’autre.

Du coup, Caroline va pouvoir à nouveau faire un break pendant sa pause déjeuner, c’est pas beau ça ? De rien Caroline, tout le plaisir est pour moi.

Du coup, j’ai relancé la machine, ce qui veut dire que si vous êtes sages, je vous écrirai des p‘tits articles sur mon long week-end Mexicain d’il y a … ah ben oui, d’il y a 2 mois.

Le temps passe vite dis donc. Je ne cesse de le répéter mais cornegribouille, c’est fou !

Et si vous êtes vraiment sages, et que je commence à m’ennuyer (bon ça, j’y crois moyen), sur mon week-end portoricain d’il y a … ah ben oui, c’est ça, 4 mois...

Diantre. Je m’y ferai jamais.

Même en ne foutant rien, ça passe.

Ces derniers jours, on peut pas dire, je devrais avoir le temps de le voir passer pourtant. Et ben non. Toujours pas hein. Je comprends pas les gens qui s’ennuient. Comment c’est POSSIBLE ?!?

Bien.

Après cette petite parenthèse (qui je pense est la même à chaque fois que j’écris un nouvel article, puisque j’écris une fois tous les 36 du mois – ah ben on s’renouvelle pas hein), retour sur ce qui nous intéresse.

A savoir, le sujet du jour : les îles Caïman !!

Il y a un p’tit moment déjà (1 mois ?), je suis en effet partie passer un petit week-end dans les Iles Cayman. Enfin les îles … restons calmes. Je n’ai exploré que l’île de Grand Cayman, l’île principale. Enfin, exploré « un bout » de l’île serait plus précis.

Pour vous situer dans l’espace, les îles Cayman se composent en fait de 3 îles : Grand Cayman, Little Cayman et Cayman Brac.

Elles se trouvent au sud de Cuba et à l’ouest de la Jamaïque. George Town en est la capitale.

Voici la tête de l’île principale :

Ces îles furent repérées par Christophe Colomb lors de son dernier voyage dans les Caraïbes en 1503. Je vous en ai déjà peut-être parlé d’ailleurs. Me souviens plus.

Bon bref, il les a baptisées Las Tortugas (Les Tortues), en raison des nombreuses tortues qu’il a vu nager tout autour des îles.

Elles seront renommées plus tard par je-ne-sais-qui (merci pour l’info. Pas de quoi !) en « Caymanes » d’après le mot « caïman » qui signifie crocodile en carib. Bon, tout ça n’est pas bien clair mais voilà pour l’information du jour qui ne sert à rien. Si j’peux aider ;)

Durant la seconde moitié du 17^ème siècle, elles ont été déclarées comme appartenant aux British (en même temps qu’ils se sont appropriés la Jamaïque), mais n’ont commencé à avoir une population stable qu’à partir de 1730. Avant, c’était compliqué, à cause des pirates (toujours eux) et personne ne voulait s’y installer.

Voilà. 

Aujourd’hui, il n’en reste que la légende. Ou enfin, c’est une différente sorte de pirates qui a fait la réputation de ces îles. Et la vie s’y écoule plutôt tranquillou.

Située à 1h45 de vol de Tampa (en vol direct en prime), il était dommage de ne pas en profiter. C’est comme dirait l’autre, la porte à côté !!

J’ai donc décollé le vendredi 6 mars après-midi…

L’avion était quasiment vide. Environ 30 passagers pour un vol de 250 places …

J’ai pas été dérangée par mes voisins.

Et je dois dire que j’ai fortement apprécié, puisque le vol pris la veille à mon retour de New York (pour les affaires lol) avait été une autre paire de manches !!

Bah oui. Coincée entre 2 petits gros, qui avaient tous deux la nosophobie (est-ce qu’ils pensaient que nettoyer le siège 10 fois avec leurs petites lingettes allait faire fuir le virus ? (c’était juste pré-confinement) Mais assieds-toi diantre ! Tu me bouffes déjà bien assez le peu d’air que j’ai !), et qui utilisaient tous les deux mes DEUX accoudoirs (puisqu’un p’tit gros en avion, ça prend de la place, du coup ça dépasse, du coup ça réduit d’autant mon espace vital (ce qui est aussi en contradiction avec leur nosophobie s’ils veulent mon avis mais bon – d’ailleurs je vais tousser un peu pour voir s’ils reculent un peu).

Bref, vous l’aurez compris, j’ai mal vécu ce New York-Tampa, puisque d’une manière générale, je n’apprécie guère qu’on empiète sur mon petit espace vital qui est déjà pas bien grand.

Et j’ai donc d’autant plus apprécié ce Tampa-Georgetown.

Aaaaaaaah et je peux changer de siège, et ici la vue est meilleure. J’en ai profité pour shooter quelques clichés de Tampa et sa baie vus du ciel et c’était assez marrant après l’avoir exploré en bas, de le voir d’en haut.

Petits extraits :

Bon.

Après cette petite deuxième petite parenthèse, nous avons enfin atterri et j’ai eu l’immense chance de ne pas passer 3 heures à la douane – ça fait plaisir.

Oui parce que c’est beau de voyager, mais qu’est-ce qu’on peut poireauter aux services de douanes, mon dieu mon dieu mon dieu.

Toujours la même question d'ailleurs : vous n'avez rien à déclarer ?

Ben non pas que je sache !!!!

Vous êtes sûre ?

Ben oui !!!!

Vous avez combien sur vous ?

20 dollars

On peut vous faire confiance ?

Ben ça se lit sur mon visage non ?

Bienvenue aux Iles Caiman :)

Lol

J’ai ensuite rejoint Jenna directement qui m’attendait dans l’aéroport (elle avait pris un autre vol), et nous avons rejoint en taxi notre hôtel situé sur la plage principale de l’île, j’ai nommé la plage Seven Miles.

Après une petite balade les pieds dans l’eau, une couleur non-mais-je-vous-dis-que-ça (encore mieux que les Bahamas !), et un sublime coucher de soleil, nous avons dîné dans un charmant petit restaurant. 

Soyons honnête, je ne savais pas trop à quoi m’attendre avant de venir ici, mises à part peut-être des plages magnifiques et une eau transparente. Et sur ce point d’ailleurs, je n’ai pas été déçue.

Et puisqu’on en parle, pour tout vous dire, je n’imaginais pas du tout l’île comme ça. Je n’sais pas comment je l’imaginais ceci dit. Donc ça vous fait une belle jambe. 

C’est juste que dans mon esprit, j’ai toujours associé les Îles Caïmans au livre “La Firme” de John Grisham et au film de Sydney Pollack avec Tom Cruise, et donc aux paradis fiscaux, à des gens en costard qui font des trucs pas nets du tout, à la Mafia et au blanchiment d’argent. Super description quoi.

Que des choses qui font rêver.

Mais évidemment, tout ça ne se voit pas du tout quand on est sur l’île.

Il n’y a pas de buildings, ni de gens en costard.

Tout est bien plus discret évidemment.

Et puis bon ce n’est pas seulement un paradis fiscal hein ;). C'est aussi et surtout une île caribéenne magnifique gorgée de soleil, et visitée par des tas de touristes.

Ouh c'est beau.

Autre chose à déclarer, c'est que ce qui est surprenant quand on arrive à l’aéroport, c’est de voir en grand un portrait de la Queen lol

Ah ben oui ! On est en territoire britannique ici, comme je vous le disais précédemment. Je m’étais d’ailleurs demandé si je devais venir avec mes livres sterling, mais en fait, même si l’île est britannique, il n’y a que des Américains qui viennent se promener dans les Iles Caïman, du coup les dollars, c’était suffisant. 

Les autres planquent leur pognon. Mais ne viennent pas faire du tourisme.

Bon, sur ces dernières paroles inutiles, je vous laisse - Affaire à suivre.