Tampa : mais pourquoi ?!

Bon alors oui je sais ça fait un moment que j’ai pas écrit. Entre le boulot et les vacances, j’ai pas eu le temps .

Mais là, ca y est je m’y remets. Enfin, je vais essayer.

Alors oui j’étais en vacances la semaine dernière. Youhou !!

Ah, ben les premières depuis que j’ai débarqué ici hein. Et puis c’est pas comme si j’en avais eu beaucoup cette année. Même si c’est pas vraiment l’impression que vous avez entre mes photos de mer et de couchers de soleil!

Et bé oui ! je vous rappelle que je travaillais au mois d’août, moi madame!  Bon. Vacances donc. Et c’était plutôt cool 

Décision a été prise d’aller faire un tour au Costa Rica !! Une idée de Silvia. Ou de Manon. Je n’sais plus. En tous cas, une idée de l’une des deux, les collègues/copines avec qui je suis partie en voyage. Une espagnole et une néerlandaise. 

Au cours de la semaine, nous avons été rejointes par Sandy, une allemande, et Martina, une italienne. 

Et oui, je fais dans la diversité.

J’ai donc pris un vol direct en partance d’Orlando alors que Manon et Silvia ont pris deux vols en partance de Tampa avec une escale au Panama. On n’a pas réservé nos billets en même temps, ceci explique cela.

Bref.

Direction Orlando donc. A 1h20 environ de Tampa. Les américains étant toujours bien organisés, j’ai pu réserver une place de parking dans les environs de l’aéroport pour y laisser ma voiture. Nouvel aéroport, nouvelle aventure. Cette fois, contrairement à Fort Lauderdale (ah oui merde je vous ai pas encore raconté mon we en Martinique ! Damn, j’suis vraiment pas en avance ! Bon j’essaie de faire ça sous peu), je suis revenue sur une histoire de parking “plus classique”, à savoir je ne laisse pas la voiture et la clé de voiture à n’importe qui (Bon quand je vous aurai raconté, vous comprendrez mieux pourquoi je tiens à cette précision). C’est donc un parking “normal” où je peux garer moi-même ma voiture et en prime garder ma clé. Et oui, tout ça paraît évident normalement, mais bon…

Passage de la sécurité, fouille au corps, fouille du sac. Que du très classique. Je vous ai déjà dit que j’aimais pas trop les aéroports et tout le cirque qui va avec ?? Non ? Ben voilà c’est fait. 

Ce que je vous ai pas encore dit par contre c’est que la compagnie aérienne Spirit avec laquelle j’ai voyagé, c’est vraiment de la merde !!!!!

Leur site internet marche quand il a le temps, tu dois t’y reprendre à 3 fois pour t’enregistrer, une fois que tu crois que c’est fait et que t’arrives à l’aéroport, ben en fait, non tu l’es toujours pas, tu dois payer pour tout, même pour garder ton sac en cabine c’est 90 dollars l’aller-retour même si ton sac respecte les limites de taille et de poids (non mais un foutage de gueule pareil je vous jure), tu dois payer pour avoir un siège, sinon ben c’est « à voir » (j’suis joueuse on verra), je dois payer pour respirer aussi ??, l’avion est censé partir avec 40 minutes de retard (pourquoi pas, ça arrive à tout le monde!) mais personne te le dit, et puis zéro communication, on était censé décoller à 11h30 puis à 12h10, et puis à 12h10, ben on attend toujours .... bref.

Ils m’ont trouvé un siège ... à côté d’une vieille de 120 kg qui prenait la moitié de mon siège avec ses gros bras, en plus bon compagnie low cost hein donc c’est pas comme si on avait déjà de l’espace à la base ! 

Voilà voilà. 

En 2 mots, j’ai kif-fé mon voyage.

La seule chose que je me demandais alors que je poireautais en me demandant si on allait finir par décoller un jour, c’était de savoir si leur façon de piloter était gérée de la même façon que le reste, et donc si j’allais arriver en entier. 

Pendant que je m’interrogeais sur cette question ô combien métaphysique, on a fini par embarquer, puis décoller !!

Bon. Ben la bonne nouvelle c’est que je suis arrivée en entier. Ouf. Ben vous n’auriez jamais eu mon récit sinon !!

Les voyages forment la jeunesse qu’ils disaient... Ah d’accord.

Arrivée à San Jose vers 15h30, heure locale. Je gagne une heure, à 16h à Tampa, il est 15h au Costa Rica. 

Après avoir passé rapidement la douane (Vous faites quoi dans la vie ? Vous logez où ce soir ? Étant les 2 seuls questions – pas le même style que lors de l’arrivée aux US donc), je me mets en quête de récupérer mon sac. 

…

Et non, contrairement à ce que vous pensez, je finis par le voir arriver ! Après un loooooong moment. Comme quoi, tout arrive.

Je suis arrivée la première, j’étais donc en charge de récupérer la voiture, direction San José !! Oui bon, si on veut être plus précis : j’ai atterri à San José donc j’y étais déjà ! Direction le centre-ville de San José si vous voulez. Faites pas les malins.

J’avais été prévenue, mais là je le constate directement, les routes sont pourries !!!! Des gros trous énormes, un peu étrange quand on s’y attend pas!

Et puis la voiture non mais ... ben je m’attendais pas à ça quoi ! 

Bon à vrai dire, je m’attendais à rien, du coup je suis pas déçue. Mais déjà, c’est une voiture manuelle (et faut savoir que ton cerveau s’habitue ultra rapidement à la conduite en automatique), mais alors y a voiture manuelle et voiture manuelle !!!! J’en ai conduit pourtant de la voiture, mais là c’est vraiment à l’ancienne. Comme les vieilles voitures qu’on a en France. Difficile d’aller plus vite que 90 km/h. Aucune reprise. Bref, elle est pas facile à gérer, il a fallu donner de ma personne pour ne pas caler et ne pas m’embourber dans un trou lol !!!!

Etant quelqu’un de prévoyant comme vous le savez, j’avais téléchargé la carte du Costa Rica sur Google Map avant de m’aventurer là-bas. Et j’ai bien fait je dois dire, car des panneaux indiquant les directions, c’est pas ce qu’ils font de mieux ! 

Je suis arrivée sans encombre devant notre hôtel.

En entier, et sans abîmer la voiture.

Youhou !

C’était pourtant pas gagné, ils conduisent comme des dingues ici !!!!! Jamais vu ça.

Une chambre plutôt cool. Je dirais même grand luxe ! Sur 2 étages avec une petite cuisine et salon. Une mini suite quoi ;)

#Bref.

C’est donc dans la capitale du Costa Rica que débute notre séjour. 

En attendant que mes copines de voyage me rejoignent (en transit via le Panama comme évoqué précédemment), je pars explorer la ville. 

Je n’ai pas trouvé que la ville avait particulièrement de charme, peut-être parce que la nuit était déjà tombée, mais je me suis tout de même promenée avec plaisir dans les rues de la ville. C’est marrant l’ambiance, je ne sais pas comment la décrire, mais « ça grouille ». Des rues étroites remplies de passants, de voitures, de bus crachant de la fumée, des trottoirs pas au top de la propreté, bref, une certaine ambiance quoi.

J’ai fait un tour au gré du vent en passant par la rue animée du centre-ville, l’avenida centrale, une avenue piétonne et très commerçante.

Sur ma route, j’ai notamment croisé le Théâtre National, bâti en 1897 et inspiré du Palais Garnier parisien, ainsi que la cathédrale, et plusieurs musées.

Je me suis également baladée dans les vieux quartiers Amon et Otoya.

Manon et Silvia m’ayant finalement rejoint vers 21h, nous repartons dans les rues de San José en quête d’un petit restaurant. Fort sympathique. 

Alors globalement qu’avions-nous prévu ? 

Et bien, pour votre information personnelle, sachez qu’il y a énormément de choses à faire et voir au Costa Rica, et (malheureusement) une semaine, c’est un peu court pour tout faire.

Un petit pays certes, mais des choses à voir aux quatre coins et des distances bien plus longues que par chez nous (routes tortueuses, pas toujours en état, beaucoup de trafic, sur lesquelles il est impossible de dépasser les 80 km/h)

Nous avons donc opté pour la côte Est, la côte Caraïbe, il fallait bien faire un choix, mais ce n’est que partie remise ! (on reviendra pour voir la côte pacifique)

Dans les grandes lignes, le programme était donc le suivant : visiter le parc national de Tortuguero, longer la côte caraïbe jusqu’au Panama, en passant par Cahuita et Puerto Viejo !

En 2 mots (enfin en 2 phrases), parce que je sens que ça me prendre des plombes d’écrire mes articles, j’ai bien kiffé !!!!!!!!

Une nature luxuriante et exubérante, du vert partout, des animaux en liberté partout dans les parcs, plus ou moins chou(s) (du caïman à la tarentule, en passant par les singes et les paresseux !), des sodas bien sympathiques (petits restaurants familiaux qu’il y a partout, ou l’on mange le plat typique (casado, viande ou poisson accompagné de légumes, haricots et riz) pour pas très cher), des plages de sable blanc ou noir pa-ra-di-sia-ques, des petits villages imprégnés de la culture afro-caribéenne, une ambiance reggae et décontractée, de la pluie tropicale en veux-tu, en voilà (me suis jamais autant fait rincer de ma vie), mais aussi du soleeeeeeeeeil, la Pura Vida (« pure vie », expression locale du Costa Rica qui peut se traduire par « profiter des richesses qu’offre la vie » et qu’on voit/entend partout, qu’on peut traduire comme on veut en fait : du « Comment ça va ? » « Pura Vida ! » (parfaitement bien) ou Bonne chance…).

Bref, l’aventure !!!

A suivre au prochain épisode  (si prochain épisode il y a)