Tampa : mais pourquoi ?!

Tampa : mais pourquoi ?!

Un WE à Puerto Rico – Visite de Old San Juan (4/4)

 

Bonjour !!

 

Aujourd’hui, c’est déjà samedi !

Pour la troisième fois consécutive, je me lève tôt pour tenter une nouvelle fois d’assister au lever du soleil. Mon hôtel donnant sur la plage, il était difficile de ne pas en profiter. De plus, j’ai envie d’aller visiter Old San Juan de bonne heure, pour éviter la foule et avoir la ville pour moi !

Bon, ben nouvel échec hein !

Je fais tout de même un petit tour sur la plage pour profiter du calme matinal.

 

Encore un qui fait son fainéant ce matin

Encore un qui fait son fainéant ce matin

Petite balade sur la plage de Condado

Petite balade sur la plage de Condado

 

Sept heures, je mets les voiles !

A moi le vieux San Juan ! Pas le nouveau bien sûr, plein de gratte-ciels, il n’a pas d’intérêt.

 

 

Ralala, c’est génial ! Il n’y a personne dans les rues, pas de bouchons, pas d’attente, je trouve tout de suite le parking hyper bien situé que j’avais repéré et je pars explorer la ville !!

 

 

Fondée par les Espagnols en 1521, San Juan est ville la plus ancienne des Amériques, après Saint-Domingue, en République dominicaine.

 

Les Espagnols s'installent donc dans la ville et en font l'une des principales places stratégiques du Nouveau Monde. Au 17ème siècle, ils fortifient massivement l'île pour la protéger des incursions britanniques, françaises et hollandaises. Et des pirates.

La mainmise de l'Espagne sur le commerce régional conduit Porto Rico à importer des esclaves africains et à se lancer dans la culture de la canne à sucre, du coton et du tabac, mais les bénéfices de la contrebande avec les îles voisines restent bien plus importants.

 

Classée au patrimoine mondial par l’Unesco (ah oui quand même), la vieille ville est aujourd’hui encore ceinte d’une grande partie des remparts et forteresses qui la protégeaient jadis des attaques.

Une seule attaque parvint à porter ses fruits, en 1598, mais l’ennemi fut surpris à revers après avoir débarqué à distance de San Juan...

 

 

L’empreinte espagnole est bien visible dans les jolies rues pavées de la vieille ville, le long desquelles se dressent de beaux bâtiments historiques, tels que le Fort San Felipe del Morro (à la pointe de la péninsule) ou le Fort San Cristobal, la Cathédrale de San Juan Bautista et l’église San José (la 2ème plus ancienne d’Amérique (1532), de style gothique - une rareté sous ces latitudes !).

 

 

 

Petit plan de la ville - à gauche, Fort San Felipe del Morro, à droite, Fort San Cristobal et entre les 2, tout un tas de chouettes rues colorées !

Petit plan de la ville - à gauche, Fort San Felipe del Morro, à droite, Fort San Cristobal et entre les 2, tout un tas de chouettes rues colorées !

 

Depuis le Café Cola’o, situé sur le port de San Juan, et apparemment réputé pour son café (dommage que je ne boive pas de café) (il fallait bien que je commence mon périple quelque part), j’ai ainsi déambulé une grosse partie de la journée dans les rues de la vieille ville de San Juan. 

30 000 pas. J’ai bien marché. Je pense que j’ai quasiment fait toutes les rues !

 

 

En quelques mots, San Juan, c’est des couleurs latines, chaudes, des petites ruelles, des chats trop chous partout, des petites places avec des musiciens, des personnes âgées qui jouent aux cartes, des marchands de glaces qui déambulent, de la salsa dans les restaurants ouverts sur la rue…

C’est également un peu de culture et d’histoire à travers les bâtiments, les églises, les forts…

C’est-que-du-bonheur !!

Vous l’aurez compris, j’ai bien kiffé la ville.

 

 

Je suis d’abord passée devant Banco Popular Building, un élégant building d’inspiration Art Deco.

 

Puis j’ai rejoint le Paseo de la Princesa (ou passage de la princesse), une jolie promenade bordée de grands arbres, de lampadaires d’époque, de kiosques en tous genres et de vendeurs de fruits, et dominée par les fortifications du vieux San Juan et sa baie.

 

Cette avenue du 19ème siècle, située juste en dehors des murs de la ville, conduit tout droit à la baie de San Juan. J’y suis d’ailleurs repassée plusieurs fois pendant la journée, vers 8h quand il n’y avait personne, vers 14h une fois que les touristes avaient débarqué des immenses paquebots qui accostent régulièrement, vers 16h, une fois que lesdits touristes étaient repartis.

3 moments dans la journée, 3 ambiances différentes. C’est marrant de visiter une ville à différentes heures de la journée.

 

 

Toujours les mêmes fleurs tropicales

Toujours les mêmes fleurs tropicales

Paseo de la Princesa - désertée en ce matin. Enfin, … je ne suis pas tout-à-fait seule

Paseo de la Princesa - désertée en ce matin. Enfin, … je ne suis pas tout-à-fait seule

Au bout du chemin, la fontaine Raices

Au bout du chemin, la fontaine Raices

 

Au bout de l’avenue, je me suis retrouvée devant la Fontaine Raices, qui rend hommage aux origines autochtones, africaines et espagnoles des Portoricains. 

Jolie fontaine et jolie vue sur la baie.

 

 

Vue sur la baie

Vue sur la baie

Puis j'emprunte le chemin qui mène à la Puerta de San Juan

Puis j'emprunte le chemin qui mène à la Puerta de San Juan

 

Puis je me suis retrouvée devant la Puerta de San Juan, une belle porte en bois, l’une des cinq entrées originales de la ville fortifiée. Bon, c’est la seule survivante. 

Dans les années 1630, elle constituait l’entrée des colons et des marchandises fraîchement débarqués des navires ancrés dans la baie.

Au-dessus de la port, une inscription en latin « Benedictus qui venit in nomini Domini » ou « Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur » (oui je parle couramment le latin, d’ailleurs je leur ai pas dit mais franchement y a une faute, ça se fait pas, c’est pas nomini, c’est nomine pfffff !) 

 

 

Bref, une fois la fameuse porte franchie, me voilà dans l’enceinte des murs de San Juan. Et qui est là pour m’accueillir ? Des chats !

J’en ai rencontré au moins 22 durant ma petite visite. Des chats trop chous, bien en chair pour certains. Je comprends au vu de leur état qu’ils sont plus que tolérés, ils se promènent ici et là, on leur donne à boire et à manger, bref, ils ont la belle vie !

J’en ai bien profité ;))

 

 

La fameuse porte en bois

La fameuse porte en bois

Des chats...

Des chats...

T'as d'beaux yeux tu sais

T'as d'beaux yeux tu sais

 

Puis je me suis dirigée vers la rue Fortaleza, une jolie rue réputée pour ses restaurants et sa vie nocturne. Au bout de la rue, le palais de Santa Catalina (aussi surnommée la Fortaleza du coup), la résidence officielle du gouverneur de Porto Rico. Sympathique.

C’est bizarre parce qu’il n’y a vraiment personne à part des policiers qui ont que ça à faire que de suivre le moindre de mes mouvements. Ça va ? Vous voulez de l’aide ?

 

A ce moment-là, je sais déjà que je vais kiffer, parce que partout, les maisons dans les rues que je traverse sont colorées (jolies couleurs pastel), c’est propre, il y a de jolies rues pavées, de vieux lampadaires, des chats et encore des chats, c’est vraiment mon style ! J’adore.

 

 

Dans les petites rues de la ville

Dans les petites rues de la ville

Calle San Francisco

Calle San Francisco

Salut toi !

Salut toi !

Calle de la Fortaleza

Calle de la Fortaleza

La résidence du gouverneur

La résidence du gouverneur

Un bâtiment en face, je ne me rappelle plus sa fonction

Un bâtiment en face, je ne me rappelle plus sa fonction

La fortaleza

La fortaleza

Une jolie baraque

Une jolie baraque

La résidence du gouverneur

La résidence du gouverneur

 

Je suis ensuite arrivée devant le Parque de las Palomas. Je n’ai pas mis longtemps à traduire ...

Le “parc des pigeons” ! 

Se situant derrière la Chapelle du Christ, le parc abrite des centaines de pigeons qui attendent chaque jour que les visiteurs viennent les nourrir. Je m’intéresse depuis peu aux oiseaux, mais vraiment les pigeons non, je n’arrive pas à leur trouver du charme !! Coucou, c’était cool d’être venue jusque là, mais je ne vais pas rester, merci !

 

Capillo del Cristo

Capillo del Cristo

Parque de las Palomas

Parque de las Palomas

Les maisons colorées la suite

Les maisons colorées la suite

 

Je reviens sur mes pas, me retrouve à nouveau devant la porte San Juan, retrouve mes amis les chats (me suis fait un copain, il ne me lâchait plus ! A ronronner contre ma jambe. Ah ben y en a qui ont la vie dure !!), et reste un moment assise à profiter du soleil du côté de la Plazuela de la Rogativa.

 

« Au centre de cette petite place qui surplombe la baie de San Juan, une statue de bronze représentant un évêque et quelques femmes a été érigée en mémoire de la nuit du 30 avril 1797. On raconte que cette nuit-là, des troupes britanniques assiégeaient la ville après avoir tenté de la prendre une première fois par la force. Guidées par leur évêque, les habitantes de San Juan ont formé une rogativa, une prière publique pour implorer Dieu de leur venir en aide. Elles ont marché dans les rues de la ville, des torches à la main, en chantant des hymnes et en priant pour que le siège prenne fin. En voyant les torches briller dans la nuit, les Britanniques auraient cru que des troupes venaient en renfort à l’armée espagnole et abandonné l’île sans demander leur reste. »

Voilà.

Merci pour l’histoire.

 

 

Alors celui-ci, je lui ai tapé dans l'œil ! Il m'a tournée autour pendant un moment

Alors celui-ci, je lui ai tapé dans l'œil ! Il m'a tournée autour pendant un moment

Mais oui t'es beau

Mais oui t'es beau

Toi aussi, fais pas ton jaloux!

Toi aussi, fais pas ton jaloux!

Par contre, yen a qui gardent leurs distances… on ne dit pas bonjour à n'importe qui!

Par contre, yen a qui gardent leurs distances… on ne dit pas bonjour à n'importe qui!

Et puis y a ceux qui s'en foutent. ça va? je te dérange pas ? Non mais j'en prie, taille tes griffes

Et puis y a ceux qui s'en foutent. ça va? je te dérange pas ? Non mais j'en prie, taille tes griffes

Un bon spot pour observer la baie

Un bon spot pour observer la baie

 

Puis je repars en remontant la rue Las Monjas, en direction de la Cathédrale de San Juan.

J’arrive sur une autre petite place, la plazuela Las Monjas

 

 

Je remonte la rue Las Monjas

Je remonte la rue Las Monjas

Cathédrale de San Juan

Cathédrale de San Juan

Oulala, me regarde pas comme ça toi hein

Oulala, me regarde pas comme ça toi hein

 

L’Hotel El Convento donne sur cette place. Cet édifice du 17ème siècle, tout de jaune vêtu, était à l’origine le premier couvent carmélite des Amériques. Il a conservé cette vocation pendant 252 ans.

 

A côté, voilà la Cathedral de San Juan Bautista, la deuxième cathédrale construite dans le Nouveau Monde. Au cœur de cette cathédrale sont enterrés les restes de Juan Ponce de León, explorateur espagnol et premier gouverneur de l’île, et de Monseigneur Alonso Manso, premier évêque du continent américain.

Les portes sont grandes ouvertes, je rentre y faire un petit tour, histoire de voir ce que ça vaut. Jolie décoration intérieure. Et joli plafond gothique.

Evidemment, ce n’est pas une cathédrale telle qu'il en existe en Europe, mais les traces d'un passé riche sont présentes.

La cathédrale a été construite en 1521 avec des murs en bois et un toit en chaume. Mais un ouragan emportera l'ensemble du bâtiment 4 ans plus tard. Elle est reconstruite en 1540, avant d'être de nouveau touchée par de violentes intempéries en 1615. La majeure partie de son état actuel date des travaux de 1917.

 

Je tourne et retourne dans les jolies rues colorées, franchement je kiffe bien !

 

 

A l'intérieur de la cathédrale

A l'intérieur de la cathédrale

L'hôtel El Convento et la plazuela Las Monjas

L'hôtel El Convento et la plazuela Las Monjas

Une autre jolie rue

Une autre jolie rue

 

L’architecture magnifique de San Juan a fait l’objet d’une restauration intensive, de sorte que l’on peut aujourd’hui se balader dans des rues bordées de belles maisons aux couleurs éclatantes.

Les roses pastel, les oranges vifs et les bleus océan donnent à chacune du caractère.

 

Puis je finis par déboucher sur la Plaza de Armas ou « place d’Armes ».

Sur cette jolie place (qu’on aurait aussi pu appeler Place aux pigeons), la Alcadia ! L’hôtel de ville, le plus beau bâtiment.

Construite en 1521 au centre de la ville, la Plaza de Armas était utilisée par l’armée espagnole pour ses exercices militaires. Elle a aussi servi de place du marché jusqu’en 1851. Il s'agit de la principale place de San Juan, située à l'intersection des rues San José et San Francisco. Même si quelques fast-foods ou chaîne de magasin se sont installés sur cette place, ils ne l'ont pas trop dénaturée.

Il est 9h et je vois bien que c’est the-place-to-be pour venir prendre son petit café dans l’un des kiosques, discuter ou jouer aux dominos. Je m’installe sur un banc avec une statue assise à côté de moi et reste là un instant à regarder les habitués en me laissant bercer par le bruit de la fontaine. On ne se croirait pas en Amérique là !

 

 

La place des Armes !

La place des Armes !

Calle de San Jose

Calle de San Jose

La Alcadia, l'hôtel de ville.

La Alcadia, l'hôtel de ville.

Une jolie maison donnant sur la place

Une jolie maison donnant sur la place

 

Je repars en empruntant la rue San Francisco et je passe ainsi devant le Palacio de la Real Intendencia, puis un peu plus loin la Iglesia San Francisco de Asis. Et j’arrive devant une autre place, la Plaza de Colón, nommée ainsi en l’honneur de Christrophe Colomb.

D’ailleurs sa statue trône au milieu.

 

Il y a plus d'un siècle, la place était encore appelée Saint-Jean. Mais en 1893, pour célébrer le 400ème anniversaire de la découverte de Porto Rico par Christophe Colomb, le site a été rebaptisé en son honneur. Au bas de la statue, les différents portraits en bronze représentent quelques étapes de sa vie.

 

Autour de la place, on peut admirer la jolie façade du Teatro Tapia ainsi que l'imposant Antiguo Casino de Puerto Rico, édifié en 1913 et qui fait aujourd’hui office de salle de réceptions privées.

 

 

La vue sur le port - Alerte ! Les touristes débarquent !

La vue sur le port - Alerte ! Les touristes débarquent !

Calle de San Francisco

Calle de San Francisco

San Francisco plaza, sur laquelle je me suis posée l'après-midi pour prendre le soleil

San Francisco plaza, sur laquelle je me suis posée l'après-midi pour prendre le soleil

Calle San Francisco toujours (traverse San Juan d'ouest en est)

Calle San Francisco toujours (traverse San Juan d'ouest en est)

Arrivée sur plaza de Colón

Arrivée sur plaza de Colón

La statue de Cricri

La statue de Cricri

Super jolies couleurs

Super jolies couleurs

 

Me voilà à présent devant le Castillo San Cristóbal, situé à l’Est de San Juan !

Il fait hy-per chaud.

 

Ce château fait partie, au même titre que le Castillo San Felipe del Morro (à l’ouest), le Fortín San Juan de la Cruz (El Cañuelo), ainsi qu'une partie des remparts de la vieille ville, d’un site historique national protégé.

 

Ces fortifications renvoient à l'époque où Porto Rico, alors aux mains de l'Espagne, était l'un des plus importants avant-postes espagnols des Caraïbes. Les remparts et les forts permettaient de protéger la colonie et ses activités commerciales.

Les fortifications du château San Cristóbal, qui s’étendent sur 109 km2, sont les plus grandes jamais érigées par les Espagnols en Amérique. Leur construction, amorcée dès 1634, s’est étalée sur environ 150 ans. Elles offrent des vues spectaculaires sur la baie de San Juan et El Morro.

L’énorme structure a été construite pour compléter la fortification El Morro (conçue pour protéger la baie) et s’élève à 45 mètres au-dessus du niveau de la mer. Elle occupe la plupart de la côte nord-est du vieux San Juan. Cette fortification s’est a priori avérée efficace, puisqu’elle a bien aidé à repousser l’invasion des Anglais en 1797 (dont je vous parlais précédemment).

 

 

Je fais le tour puis je prends la rue Norzagaray qui longe le château et me fait remonter au nord.

Cette rue qui longe la mer d’un bleu magnifique relie à l’Est le Fuerte San Cristóbal et à l’Ouest le Fuerte San Felipe del Morro.

 

 

 

Entre les deux, je passe devant le Museo de Arte e Historia de San Juan. Je rentre à l’intérieur pour voir ce qu’il s’y passe, attirée par la musique.

 

Sur la petite place intérieure, des musiciens sont en effet installés à côté d’un petit marché où les ventes des produits locaux sont en cours.

 

Je m’offre un véritable jus de fruit de la passion. Ahlalala. Ça, c’est du vrai !!!!!! Pour fêter ça, je m’en fait un deuxième !!

J’aime bien l’ambiance, c’est tranquille, c’est zen, c’est paisible ! Je goûte aussi une spécialité locale, j’ai oublié le nom mais c’était pas mauvais !

 

 

 

Un bar à l'extérieur, totalement déserté pour à 10h du matin.

Un bar à l'extérieur, totalement déserté pour à 10h du matin.

J'y reviens l'après-midi pour écouter la musique face à la mer (le kif) - j'ai pas beaucoup de photos de ce moment car je n'avais plus de batterie!

J'y reviens l'après-midi pour écouter la musique face à la mer (le kif) - j'ai pas beaucoup de photos de ce moment car je n'avais plus de batterie!

Calle de San Justo avec la mer au bout !

Calle de San Justo avec la mer au bout !

Bis

Bis

Calle Imperial !

Calle Imperial !

Calle de San Justo ter - vue sur Océan cette fois

Calle de San Justo ter - vue sur Océan cette fois

Place du Musée

Place du Musée

Un jus de la passion non mais je-vous-dis-pas !!!!!! Enfin ben si du coup, je vous dis

Un jus de la passion non mais je-vous-dis-pas !!!!!! Enfin ben si du coup, je vous dis

 

Après cette petite pause, je poursuis ma route vers El Morro.

Au loin, je vois apparaître un énorme paquebot de croisière. Merde, 10h30, voilà les touristes qui débarquent ! Je ne sais pas combien de touristes peuvent contenir ces monstres des mers mais en tous cas, comme aux Bahamas, ils rentrent dans la baie et s’amarrent vraiment très près. Bref.

 

 

Juste avant le château, se trouve sur ma gauche le Cuartel de Ballaja, un des bâtiments les plus vastes dans le Vieux San Juan. Et pour cause, à la fin du 19ème siècle, il pouvait héberger jusqu'à un millier de personnes, principalement des soldats et leur famille.

La construction de l'ensemble commence en 1854, pour s'achever 9 ans plus tard, puis une chapelle sera ajoutée en 1881. Edifiée sur 3 étages, la caserne se distingue par d'imposantes portes d'entrée et de sortie, de grands balcons et de larges arcades. Il s'agit du dernier grand projet architectural construit par les Espagnols dans le Nouveau Monde. Après la guerre contre les Etats-Unis en 1898, elle est utilisée comme siège de l'infanterie américaine, avant de devenir un hôpital en 1943. Aujourd'hui, elle abrite le musée des Amériques (Museo de las Américas), ouvert depuis 1992.

 

 

Museo de Las Americas

Museo de Las Americas

 

Puis voilà Castillo San Felipe del Morro ! et ses sublimes vues sur la mer tout autour.

 

« À tout seigneur, tout honneur ! » Dominant le Vieux San Juan, c’est le plus ancien fort espagnol du Nouveau Monde. Sa construction a débuté en 1539 et s’est étirée sur plus de 200 ans.

 

El Morro a aidé les Espagnols à repousser les attaques des Britanniques et des Néerlandais, mais n’aura pas empêché les Américains de conquérir Porto Rico en 1898.

 

Juste à côté, on y trouve un cimetière, où l’on peut admirer une superbe chapelle circulaire qui surplombe l’océan et la tombe du héros nationaliste (non connu de mes services) Pedro Albizu-Campos, un avocat et homme politique portoricain et une figure de proue du mouvement indépendantiste portoricain (merci Google).

 

La vue que l’on a sur le reste de la vieille ville, le château San Cristóbal et le reste de la ville nouvelle est su-bli-me !

 

 

Je suis en plein soleil, et il me cogne dessus, je décide de poursuivre ma route afin de ne pas fondre sur place.

 

Je passe ainsi devant la Casa Blanca, une Maison Blanche comme son nom l’indique.

Elle a été construite en 1521 par Juan de Ponce de León, le premier gouverneur de l'île, ce qui en fait un des monuments des plus anciens de San Juan.

Pendant 250 ans, sa famille y a résidé. Mais Ponce de León lui-même n'a jamais pu en profiter, puisqu’il est en mort en 1521 !

Pour rappel, j'en parlais déjà au-dessus, ce monsieur était un conquistador espagnol. Il est souvent considéré comme le premier Européen à avoir exploré la Péninsule de Floride (on parle d’ailleurs de lui parfois quand on se balade en Floride). En 1779, l'armée espagnole en prend le contrôle, avant qu'elle ne soit utilisée par des dirigeants militaires américains après la fameuse guerre de 1898.

 

 

Voilà. C’est pas désagréable d’avoir un peu d’histoires en route, ça pimente ma promenade. Je retrouve mes potes les chats, sous des voitures le plus souvent. Ah ben ils ont l’air de chercher l’ombre !

 

 

Casa Blanca

Casa Blanca

 

Je poursuis ma promenade dans les rues de la ville, puis j’emprunte la rue San Sebastian. Voici une autre petite place, la Plaza de San Jose, avec une statue de Ponce de León.

Puis un peu plus loin, l’Iglesia de San Jose, un lieu de culte hautement historique. Elle est la deuxième église construite dans les Caraïbes, et la famille Juan Ponce de León y a ses habitudes pour prier. Ah ben c’était pas loin de chez eux donc pratique !

C'est d'ailleurs ici que sa dépouille est conservée, pendant près de 350 ans, avant d'être transférée dans la cathédrale de San Juan(il a pris du galon avec le temps). A l'intérieur, très joli plafond gothique ;)

 

Je me retrouve ainsi de l’autre côté du petit marché que j’ai visité plus tôt (place du Musée), j’y retourne donc et m’offre un autre verre de jus de la passion. C’est une tuerie ce jus. Je me pose à l’ombre pour écouter les musiciens.

 

Je finis ce petit tour de la vieille ville en passant devant la Taberna Lupulo, une taverne caribéenne qui diffuse de la salsa !

 

 

 

La visite de la vieille ville est vraiment super agréable. Les rues sont très bien entretenues, les maisons rivalisent de couleurs, les balcons sont fleuris, il y a encore une réelle vie locale et les magasins pour croisiéristes sont cantonnés au port, ne polluant donc pas le reste de la ville. Et ça, c’est le pied !

 

 

 

Je décide de continuer à me promener dans les ruelles que je n’ai pas encore empruntées. Me revoilà vers le Paso de la Princesa et sa fontaine. Il est midi ! et l’ambiance est bien différente !

Mais surtout le vent se lève, les vagues se forment dans la baie, la couleur de la mer est en train de changer, oulala que se passe-t-il.

 

 

 

Je rentre à nouveau dans la vieille ville par la porte San Juan, avec l’idée de m’installer tranquillement à l’ombre sur la petite place de la Cathédrale, la plazuela Las Monjas dont je vous ai déjà parlé avant.

Un guitariste, harmonica à la bouche, est en train de nous jouer un petit air et je m’asseois sur un banc à côté d’un chat pour l’écouter.

Et là, d’un coup d’un seul, le déluge !!!!!

 

 

 

 

Et le type qui continue de chanter…. Mais tais-toi je te dis, tu vois bien que ça ne marche pas ton truc !!! En un clin d’œil, tout le monde s’est réfugié et les rues sont de nouveau désertes. En même temps avec ce gence d’averses, si tu restes dessous, c’est comme si t’étais allée te baigner tout habillée quoi !

 

Me voilà donc en train de regarder tomber la pluie.

C’est beau aussi cela dit. Et puis ça rafraîchit.

 

 

 

Quelques minutes plus tard, tout est passé, et le soleil brille de nouveau.

 

Je décide de m’éloigner vers l’Est afin de rejoindre une des plages, située derrière le château San Cristobal.

 

Le long de la route, quelques bâtiments, assez grandiloquents. Je passe ainsi devant le Capitolio, le Parlement portoricain.

 

 

Plazuela Las Monjas

Plazuela Las Monjas

Plaza des Armas sous un nuage gris

Plaza des Armas sous un nuage gris

Joli bâtiment que je croise sur ma route

Joli bâtiment que je croise sur ma route

Vue sur San Juan

Vue sur San Juan

Le Capitolio ou Parlement portoricain, il en impose !

Le Capitolio ou Parlement portoricain, il en impose !

Eux aussi, ils ont leurs p'tites boîtes de conserve ! Est-ce bien le moment de sortir cela dit ?

Eux aussi, ils ont leurs p'tites boîtes de conserve ! Est-ce bien le moment de sortir cela dit ?

 

Les nuages sont toujours là, un peu menaçants, lorsque je parviens sur la Playa Capitolio et la Playa Pena (située l’une à côté de l’autre).

 

Comme la veille, j’avais bien pensé, après avoir bien arpenté la ville, me poser avec mon bouquin sur la plage, mais encore une fois, les conditions idéales ne sont pas réunies !!

Les vagues s’explosent contre les rochers, et ce n’est pas du tout un temps pour aller se baigner !!!!

 

Je fais un petit tour sur la plage, le vent souffle (et il souffle bien). Je décide de retourner vers la vieille ville et de parcourir les rues que je n’ai pas encore traversées.

 

 

 

Adieu eau bleue, claire, limpide! La mer a un coup d'sang!

Adieu eau bleue, claire, limpide! La mer a un coup d'sang!

Jolie plage ceci dit. Je demande à voir sous un temps plus clément

Jolie plage ceci dit. Je demande à voir sous un temps plus clément

Aperçu de la Playa Escambron sur laquelle je me trouvais la veille, un peu plus éloignée de la vieille ville

Aperçu de la Playa Escambron sur laquelle je me trouvais la veille, un peu plus éloignée de la vieille ville

 

Je me retrouve sur une petite place où je m’installe pour profiter du soleil qui revient. Puis je repars en vadrouille vers le nord, lorsque je suis attirée par de la musique.

 

Me revoilà nouveau sur la rue Norzagaray, dans un bar « en extérieur », qui fait face à la mer, de la musique latine est en effet diffusée et des gens se sont regroupés pour danser.

Je m’installe, j’ai bien choisi mon spot. Vue mer. Musique salsa, reggaeton, mambo, Anne, j’ai pensé à toi, tu aurais kif-fé !!!

 

 

 

Déjà 16h ! Damn.

 

Je retraverse la ville du nord au sud pour aller récupérer ma voiture. Tiens je l’avais pas encore prise cette rue-là. Bon je pense que j’ai bien fait le tour quand même !

 

 

Il est temps de retourner à l’aéroport. Back to Tampa !

 

 

 

 

Conclusion sur San Juan : architecture coloniale espagnole, jolies rues pavées et colorées, façades aux tons pastel, petites boutiques d’artisanat local, charmants restaurants de spécialités régionales, édifices historiques bien préservés, places pittoresques,… bref !

Si le reste de la capitale est plutôt moderne, le Old San Juan est quant à lui complètement préservé, et j’ai vraiment adoré m’y balader.

 

Ça tombe bien, j’y retourne en janvier ! Pour explorer la partie Ouest de l’île…

La bise !

 

 



06/12/2019
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